La police scientifique

Durant cette séance du 27 Janvier 2014, nous avons réalisé 3 expériences :

  1. La relève d’empreintes digitales sur un objet trouvé dans le laboratoire
  2. Mise en évidence d’un tache de sang sur un tissu prélevé chez les suspects
  3. Mise en évidence d’ADN sur un morceau de banane trouvé sur le lieu du kidnapping

 

Expérience 1 :

Protocole:

Nous avons écrasé un morceau de fusain pour obtenir une très fine poudre de carbone. 

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A l’aide d’un pinceau, nous avons déposé une couche de poudre sur l’empreinte, ensuite nous avons soufflé pour retirer l’excédent.

L’empreinte est nettement visible, nous pouvons maintenant la comparer avec celles des suspects.

Observation :

La poudre reste seulement sur l’empreinte, elle est donc visible.

Explication scientifique :

La poudre va se « coller » à l’empreinte, cela montre que les empreintes qu’on laisse sur les objets qu’on touche ne sont que des sécrétions des glandes cutanées  qui se déposent à la surface en formant notre empreinte digitale.

Expérience 2 :

Protocole :

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Nous avons déposé quelques gouttes d’eau oxygénée sur le morceau de tissu à examiner.

Observation :

Il y a une effervescence là où nous avons mis l’eau oxygénée et une mousse blanche se crée sur le chiffon.


Il y a une transformation chimique, lorsque l’on applique de l’eau oxygénée sur un tissu où s’est fixé de l’hémoglobine, de la mousse blanche apparaît. L’eau oxygénée se décompose selon l’équation suivante : 

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H2O2+H2O2   —–>  2H2O+O2

Explication scientifique :

Le sang n’apparaît ni dans les réactifs, ni dans les produits de la transformation chimique. 

La réaction qui vient de se produire est très longue, et le sang va l’accélérer, c’est pour ça que la réaction est visible uniquement sur le chiffon contenant l’hémoglobine !!!


Expérience 3 

Protocole :

Nous avons écrasé une banane dans un bécher à l’aide d’une cuillère, on y a ajouté une moitié de cuillère à café de sel, une cuillère à café de liquide vaisselle et 10 mL d’eau. Ensuite, nous avons filtré notre préparation et nous avons recueilli le « jus » dans un autre petit bécher. Puis nous avons versé délicatement 10 mL d’éthanol le long de la paroi pour conserver 2 phases.

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Observation :

Une substance apparaît à la surface de notre mélange, c’est l’ADN contenu dans la banane !

Explication scientifique :

L’ADN se trouve dans le noyau de nos cellules, le sel va tout d’abord attirer l’eau des cellules si violemment que la membrane va exploser (on dit que c’est la pression osmotique). Le liquide vaisselle va dissoudre les lipides (graisse), or les membranes des cellules sont composées de lipide. L’ADN qui a été libéré va se mélanger à l’eau que nous avons précédemment ajoutée. Seule l’eau salée chargée d’ADN va passer à travers le filtre alors que les cellules non explosées ne passeront pas. Enfin, quand on verse l’éthanol, l’ADN qui n’est pas miscible à l’alcool va se compacter (on dit qu’il précipite). Et  nous obtenons ainsi notre pelote d’ADN !!!

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Chimie et magie !

Durant la séance du 16 décembre nous avons réalisé 4 expériences toutes sur le thème de la magie et de la chimie : les doigts qui fument, le superabsorbant, le poivre qui ne se lave pas et le jet d’eau dévié.

Toutes ces expériences au côté magique sont en fait simples à réaliser et pas si magiques que cela…  

 

 Expérience 1 : Les doigts qui fument.

 Nous avons plié le grattoir d’une boite d’allumettes en deux, dans le sens de la longueur, en laissant le grattoir vers le bas. Nous l’avons ensuite enflammé en faisant attention à ne surtout pas respirer la fumée produite.

Puis nous avons attendu que la combustion cesse.

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 Nous avons ensuite pris des gants et nous nous sommes frottés les doigts avec le dépôt qui s’est formé sur l’assiette.

 Nos observations :

On a observé de la fumée lorsqu’on frotte nos doigts.

 Explication scientifique :

Le grattoir d’une boite d’allumettes contient du phosphore rouge qui se transforme sous l’effet de la chaleur en phosphore blanc. Le même phénomène se produit quand on frotte l’allumette sur le grattoir. Le phosphore blanc brûle dans l’air à une température proche de 30 °C. Il suffit donc de réchauffer légèrement les doigts par friction pour que le phosphore blanc réagisse avec le dioxygène de l’air pour former du pentoxyde de phosphore qui est un solide blanc. Il passe directement de l’état solide à l’état gazeux. Il est responsable de l’apparition de la fumée lorsque  l’on se frotte les doigts.

 

 Expérience 2 :  Le superabsorbant.

 Nous avons versé du superabsorbant dans un gobelet puis nous avons ajouté de l’eau.

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 Observation :

 Le superabsorbant a augmenté de volume et au touché on dirait de la gélatine.

Explication scientifique :

Le superabsorbant est une grosse molécule, un polymère, il peut absorber et conserver de grandes quantités d’un liquide. En quelques secondes il peut absorber cent à mille fois sa masse en liquide. Quand le superabsorbant est déshydraté, ils se présente sous forme de poudre blanche : ces matières sont formées par des enchevêtrements de chaines polymères reliées entre elles par des ponts. Quand l’eau rentre dans le réseau, il se déploie et le matériau gonfle et devient plus volumineux. Le superabsorbant est utilisé pour les couches ou dans les serviettes hygiéniques.

 

Expérience 3 : Le poivre ne se lave pas !

 Nous avons mis de l’eau dans une assiette avec du poivre. Nous avons dans un premier temps posé notre doigt à la surface, puis dans un deuxième temps reproduit le même geste avec un doigt savonné et nous avons observé.

 

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 Observation :

Sans le savon il se passe rien, mais avec le doigt savonné, le poivre s’éloigne le plus possible.

 Explication scientifique : 

Le savon contient des molécules dites tensioactives, ses molécules baissent la tension de l’eau. Quand les molécules entrent en contact avec l’eau, elles abaissent immédiatement la tension de surface de l’eau : le poivre est donc attiré par le bord car la tension n’a pas changé.

 

Expérience 4 :  Le jet d’eau dévié. 

 Nous avons gonflé un ballon de baudruche, puis nous l’avons frotté contre nos cheveux avant de faire couler de l’eau au robinet et de rapprocher le ballon du jet d’eau.

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 Observation :

Le jet d’eau se rapproche du ballon

 Explication scientifique

Le ballon et nos cheveux sont chargés en électricité de façon neutre. Mais en frottant nos cheveux avec le ballon, nos cheveux ont arraché des électrons au ballon ce qui l’a chargé positivement.

La molécule d’eau est une molécule polaire et possède des électrons autour d’elle. Le ballon chargé positivement va attirer les électrons autour de la molécule d’eau, le jet sera donc dévié par la force qui se crée entre le ballon et l’eau. C’est une force d’attraction.

 Notre avis sur toutes les expériences : Nous avons trouvé les expériences amusantes et intéressantes.

  VAYER Dylan et GOUX Guylène

 

   

 

 

 

Club Sciences : Le CO2 c’est trop CO2l !!!

Dans cette première séance du club sciences, nous avons fait deux expériences :

– La fabrication de limonade:

Matériel:

  • 2 gobelets en plastique
  • Balance
  • Cuillère

Produits :

  • Bicarbonate de soude
  • Sucre glace ou en poudre
  • Eau minérale
  • Jus de citron
  •  Colorant

Protocole :

  • Verser 15 g de jus de citron dans le gobelet
  • Ajouter 100 g d’eau et une goutte de colorant alimentaire
  • Mélanger
  • Ajouter 40 g de sucre puis mélanger
  • Ajouter progressivement 7,5 g de bicarbonate de sodium pesé au préalable
  • Agiter le tout

C’est prêt !!!!!!

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Le goût est authentique, pas comme les limonades achetées !!!!!!!!!!!! Un peu sucré mais très bon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

La lampe à lave :

Matériel :

  • Bécher
  • Éprouvette graduée
  • Balance
  • Baguette en verre
  • Spatule
  • Entonnoir

Produits :

  • Huile végétale
  • Vinaigre blanc
  • Bicarbonate de soude
  • Colorant

Protocole :

  • Peser 1,5 g de bicarbonate de soude dans un bécher
  • L’introduire dans l’éprouvette
  • Ajouter 100 mL d’huile à l’aide d’un entonnoir
  • Dans un bécher de 100 mL, mélanger 2 gouttes de colorant et 50 mL de vinaigre
  • Verser ce mélange dans l’éprouvette graduée à l’aide d’un entonnoir

 

OBSERVER !!!!!!!!!!

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La réaction est magnifique et en plus colorée !!!!!!!!!!!!!!!!!

Le vinaigre, acide, réagit avec le bicarbonate de sodium et produit du dioxyde de carbone qui remonte à travers l’huile puis à travers l’eau.

Les gouttes de colorant alimentaire sont entourées par le dioxyde carbone, une fois arrivées au sommet, le gaz carbonique s’échappe et les gouttes de colorant alimentaire ne sont plus portées. Elles de mettent donc à descendre jusqu’à atteindre l’eau.

Chimie et couleurs !

Lors de la séance du 2 décembre, nous avons réalisé 3 expériences portant sur le thème : « Chimie et couleurs ».

Expérience 1 : la chromatographie

Cette expérience, déjà effectuée en cours de chimie en 5ème, nous permet de séparer les composés d’un mélange.

Pour cela nous avons dû verser environ 1 cm d’eau dans un bécher puis dessiner 4 points de différentes couleurs dont 1 au stylo indélébile sur une bandelette de papier buvard scotchée à un crayon. Nous avons posé le crayon sur le bécher de sorte que le bord du buvard touche l’eau mais n’immerge pas les points colorés.

         Voilà le résultat !                         Après quelques instants…

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Observations :

Nous avons observé que l’eau monte le long de la feuille de buvard au fur et à mesure, entraînant avec elle les points colorés excepté celui au stylo indélébile.

Explications :

Les étudiantes de l’ENSCMu nous ont expliqué que l’eau est absorbée par le papier buvard et que les molécules colorées et l’eau forment des liaisons qui migrent à des vitesses différentes. Plus les molécules et l’eau se lient rapidement, plus haut sont emportées les molécules. C’est ce qui nous a permis de séparer les couleurs des différentes encres et donc d’obtenir leur composition. Elles ont ajouté que pour pouvoir réaliser cette expérience, il faut une phase stationnaire (qui ne bouge pas), en l’occurrence le buvard et une phase mobile (qui bouge), ici, l’eau.

Notre avis : nous avons apprécié cette expérience bien que nous savions ce qui allait se passer étant donné que nous l’avions déjà faite. Cependant les explications étaient claires et complètes : nous ne nous sommes donc pas ennuyées.

Expérience 2 : le chou rouge

Pour cette expérience, nous disposions de 4 tubes à essai contenant chacun quelques millilitres de jus de chou rouge. Nous avons dû verser respectivement du jus de citron, du bicarbonate de soude et de la lessive dans 3 tubes différents en laissant le quatrième sans rien d’autre que le chou rouge.

Après réalisation de l’expérience…

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Observations :

Jus de chou rouge + jus de citron = couleur rose
Jus de chou rouge + rien = couleur violette
Jus de chou rouge + bicarbonate de soude = couleur bleue
Jus de chou rouge + lessive = couleur verte

Explications :

Le colorant du chou rouge nommé « la cyanidine » est sensible au pH, c’est-à-dire à l’acidité ou au contraire à la basicité d’une solution. Le chou rouge qui est un indicateur coloré est capable de changer de couleur selon le pH de la solution dans laquelle il est introduit. Ainsi, la cyanidine de couleur violette au départ devient rouge en milieu acide, bleu en milieu légèrement basique et verte en milieu très basique. Grâce au chou rouge, on peut donc déterminer approximativement le pH d’une solution.

Notre avis : nous ne savions pas à quoi nous attendre en versant les différents éléments dans le chou rouge : nous avons donc trouvé cette expérience très sympa. De plus cela collait très bien avec notre chapitre de chimie en cours (solutions acides, solutions basiques).

Expérience 3 : la bouteille bleue

Tout d’abord, nous avons mesuré 100ml d’eau et les avons versés dans un erlenmeyer. Puis nous y avons rajouté  2g d’hydroxyde de potassium, 2g de glucose et une pointe de spatule de bleu de méthylène afin de colorer la solution. Nous avons ensuite homogénéisé la solution et observé.

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Observations :

La solution de départ est bleue mais perd sa couleur au fur et à mesure jusqu’à devenir totalement incolore. Nous avons remarqué que lorsque l’on agite à nouveau, elle redevient bleue.

Explications :

La solution devient bleue car le bleu de méthylène réagit avec le dioxygène lors de l’agitation. Une autre réaction a également lieu : celle du glucose avec le bleu de méthylène. C’est cette réaction, plus lente, qui fait que la solution perd sa couleur bleue et devient incolore. La solution pourra changer de couleur jusqu’à ce que l’erlenmeyer ne contienne plus de dioxygène (pour en remettre, il suffit d’ouvrir l’erlenmeyer puisque du dioxygène est présent dans l’air). La solution pourra être bleue puis incolore et ainsi de suite jusqu’à ce que l’erlenmeyer ne contienne plus de glucose.

Notre avis : nous avons trouvé cette expérience très intéressante et les explications données nous ont permis de comprendre ce qui se passait vraiment à l’intérieur de l’erlenmeyer.

SCHRUTT Pauline & KLINGER Alexandra

Volcans et explosions

Le lundi 8 avril, en atelier scientifique, nous avons travaillé sur les explosions. Trois manipulations nous ont été proposées :

– La fabrication d’un volcan

– Le coca-menthos

– Le dentifrice d’éléphant

Volcan :

Dans un erlenmeyer nous avons dû mettre un fond de vinaigre blanc et y rajouter quelques gouttes de colorant afin de mieux observer la réaction chimique. Ensuite nous avons placé l’erlenmeyer dans un cristallisoir pour ne pas salir les paillasses. Après ça nous avons versé rapidement du bicarbonate de soude dans l’erlenmeyer et une mousse s’est formée et a débordé dans le cristallisoir.

Le petit volcan que nous avons crée

Le petit volcan que nous avons crée

Explications:

Le bicarbonate de soude contient une substance appelée carbonate. Lorsque l’on mélange le vinaigre, un acide et le carbonate, ils produisent un gaz : le gaz carbonique. C’est le gaz qui s’échappe et qui crée le volcan !

Coca et menthos :

Après les volcans : direction la cour pour l’explosion que tout le monde connait, le coca-menthos !!

Trois bouteilles avaient été disposées sur le sol et nous y avons rajouté les bonbons menthos. Un jet s’est formé et est sortit de la bouteille. Nous avons aussi réalisé l’expérience en salle de classe avec des moins grandes quantités de menthos et coca, à l’intérieur d’un erlenmeyer.

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Pourquoi ??

Du côté du menthos, la création de bulles est due au phénomène de nucléation. C’est un phénomène qui vient du fait que les bonbons sont poreux et possèdent une multitude de trous microscopiques. A l’intérieur de ces trous on trouve des molécules d’air qui, quand les menthos se trouvent dans le soda, s’échappent des bonbons et refont surface entrainant la formation de gaz.

On est arrivé à déterminer les ingrédients augmentant la création de mousse. L’acide citrique et l’acide phosphorique n’étaient pas en cause dans la formation de mousse contrairement à la caféine, à l’aspartame ou au sucre et au benzoate de potassium (le conservateur).

Le dentifrice d’éléphant :

Après l’expérience du coca et des menthos, nous sommes restés dehors pour manipuler.

Cette manipulation a été réalisée par les étudiants de l’école de chimie de Mulhouse (l’E.N.S.C.Mu). Ils ont tout d’abord placé quelques millimètres d’eau tiède dans un bécher et y ont dissout environ deux spatules d’iodure de potassium.

Dans l’éprouvette, les étudiants avaient mélangé du liquide vaisselle, avec du colorant alimentaire et 120 mL d’eau oxygénée.

Ils ont ensuite versé rapidement la solution d’iodure de potassium dans l’éprouvette.

Une mousse s’est formée très rapidement.

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Observations et explications :

Lorsque l’on ajoute de l’iodure de potassium au mélange d’eau oxygénée et de liquide vaisselle, il se forme rapidement de la mousse.

La mousse est due à un dégagement de gaz.

Le dioxygène est un gaz qui en se formant va faire mousser le mélange. Il y aussi la formation de  diiode. C’est un produit qui va colorer la mousse en brun-jaune. C’est aussi pour cela que la manipulation était délicate car le diiode est nocif par inhalation.

On a pu remarquer que la mousse était chaude. La réaction produit de la chaleur, on dit qu’elle est exothermique.

 

CIAVARELLA Léa 

HEULLE Coline 3C 

 

 

 

 

Séance « cosmétique » du lundi 11 février 2013

La cosmétique en chimie

 

Lundi 11 février, en atelier scientifique, nous avons fait une séance portant sur la cosmétique. Deux choix d’expériences s’offraient à nous : soit la fabrication d’un gloss, soit la fabrication d’un gel pour les cheveux.

Fabrication du gloss :IMG_2605400

Nous devions d’abord ajouter dans un bécher 0.3g de cire d’abeille, 1g de substitut végétal de lanoline, 2g d’huile de jojoba et 5g d’huile de ricin, puis faire fondre le tout au bain marie.

Lorsque le mélange a bien fondu, il a fallu ajouter 1.4g de glycérine et 6 gouttes d’arome de vanille précédemment mélangés dans un autre bécher. Ensuite nous devions ajouter de l’ocre rose en plus ou moins grande quantité selon la couleur voulue. Enfin, nous avons versé le tout dans une capsule afin de le laisser reposer un petit moment.

Pourquoi ces ingrédients ?

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La cire d’abeille est un agent de texture, c’est-à-dire qu’il épaissit, durcit le mélange et lui donne de l’onctuosité, il protège aussi la peau de la déshydratation.

Le substitut végétal de lanoline est un agent hydratant, protecteur, c’est aussi un adoucissant pour les lèvres et il apporte la brillance.

L’huile de ricin apporte également de la brillance et empêche la croissance des bactéries.

L’amélioration de la conservation est due à la glycérine végétale, tandis que l’huile de jojoba est nourrissante et a des actions calmantes et cicatrisantes.

 

Fabrication du gel :

Tout d’abord, nous avons fondu, au moyen du bain marie, 4.5g de beurre végétal de mangue, et nous y avons ajouté 13.5g de cera bellina, 13.5g d’huile de papaye, 1.8g d’huile végétale de buriti et 48.5g d’huile de ricin sulfatée, tout en continuant de fondre ces ingrédients au bain marie à feu doux, après quelques instants, nous avons retiré le mélange du feu.IMG_2594400

Ensuite, nous avons ajouté progressivement le reste des ingrédients, à savoir 0.2g de vitamine E, 0.9g d’extrait aromatique de mangue et 7.2g de silicone végétal.

Lorsque tous les ingrédients sont ajoutés, nous avons plongé notre bol (contenant le mélange) dans un bain d’eau froide et avons mélangé jusqu’à ce que la solution se refroidisse complètement, s’opacifie et s’épaissit.

Enfin, le gel saveur mangue est prêt à être utilisé et à être étalé sur vos cheveux !

Pourquoi ces ingrédients ?

La cera bellina sert ici d’épaississant, de gélifiant et de texturant, tandis que le silicone végétal permet de lisser et d’envelopper les cheveux, tout en les rendant doux et brillants.

L’huile de ricin apporte également la brillance et empêche là aussi la croissance des bactéries.  IMG_2601400

Les autres ingrédients donnent une forme huileuse et parfument les cheveux.

 

BITSCH Gaëtan & SAUNER Maxime

 

 

L’eau

 

Lors de cette séance sur l’eau, nous avons étudié trois expériences. Le but étant de nous raconter l’histoire de l’eau à travers son parcours jusque dans nos lavabos et nos bouteilles.

PETITE INTRODUCTION :

Comme nous le savons tous, l’eau est à l’origine de la vie sur Terre. Elle se trouve sous la forme de trois états : l’eau liquide, la glace et la vapeur.

Mais savez-vous où trouver de l’eau solide ? De la vapeur d’eau ? De l’eau liquide ?
Savez-vous ce que devient l’eau après avoir servi à faire la vaisselle ou se laver ?
Pour le savoir, lisez la suite.

 

L’EAU DANS LES NUAGES – COMMENT LES FABRIQUER?

 Au cours de cette expérience nous avons eu besoin d’un nébuliseur à ultra-sons et d’eau liquide.
Nous avons commencé par verser de l’eau liquide dans le nébuliseur à ultra-sons puis l’avons allumé. Nous avons observé un nuage se former.

Explications:
Le nébuliseur à ultra-sons est une machine qui produit des sons si aigus que l’on ne peut pas les entendre. Les sons sont des ondes qui se propagent dans la matière (l’air, l’eau…) en la déplaçant. Les ultras-sons vont se propager dans l’eau à une fréquence très rapide ; c’est-à-dire que les molécules d’eau vont bouger très vite si bien qu’à la surface de l’eau, de très fines gouttelettes réussissent à se décoller du reste du liquide. Ces fines gouttelettes forment un brouillard ou un nuage au dessus du reste de liquide. Les nuages et le brouillard ne contiennent donc pas de la vapeur d’eau mais bien de l’eau liquide.

 

LA SURFUSION:

 Malheureusement nous n’avons pas pu réalisé cette expérience mais nous l’avons observé sur une vidéo.
Pour réaliser cette expérience il suffit d’une bouteille d’eau en plastique mise au congélateur à l’avance.
Lorsque l’on sort la bouteille du congélateur, l’eau est liquide. Mais quand on la tape sur la table, l’eau se solidifie.

Explications :
La surfusion est l’état de la matière où elle reste à l’état liquide alors que sa température est suffisamment basse pour qu’elle soit solide. Ainsi, l’eau en surfusion est liquide alors qu’elle sort du congélateur. Cet état est dit métastable, c’est-à-dire qu’une petite perturbation peut faire revenir la matière à son état stable, solide. C’est ce qui se passe lorsqu’on choque la bouteille : le choc entraîne le passage rapide de l’eau liquide à la glace.

 

LE TRAITEMENT DE L’EAU :

Lors de cette expérience, il nous était indispensable d’avoir du sable, du savon, du charbon actif, une éprouvette, des filtres, des cure-dents, de la pierre d’alun broyée, du colorant alimentaire et un entonnoir.

 Pour commencer, il nous a fallu polluer l’eau « propre » en y incorporant 3-4 cure-dents, 2 spatules de sable et quelques gouttes de savon et du colorant alimentaire.

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Puis, nous avons filtré le mélange à l’aide d’un papier filtre positionné dans un entonnoir et placé au dessus d’une éprouvette. Les cure-dents et le sable sont alors restés dans le papier filtre et le reste est récupéré dans l’éprouvette.

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Ensuite, nous avons versé la pierre d’alun broyée dans le becher puis nous avons de nouveau filtré le tout. Le savon est resté accroché au filtre et donc a disparu de notre mélange pollué.

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Pour finir, il ne nous restait plus qu’à enlever le colorant en ajoutant du charbon actif au mélange et en filtrant le tout une troisième fois.

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Notre eau polluée était désormais « propre » mais nous vous déconseillons de la boire.

 

DELAITE Lucie
ROSCHITZ Joanna
3eC

La cuisine moléculaire

 

Durant la séance d’atelier scientifique du 14 janvier 2013 nous avons eu l’occasion de faire de la cuisine… moléculaire !

Et oui, la cuisine moléculaire est une technique parmi tant d’autre pour faire à manger, elle est même utilisée par certains grands chefs de la cuisine française.

Ainsi nous avons pu jouer aux petits de chefs cuisinier/chimiste.

Expérience : Billes de jus d’orange

Dans un premier temps, nous avons confectionné de petites billes de jus d’orange ou de grenadine :

Pour ce faire, nous avons dilué 0,5 g d’alginate de sodium (un additif utilisé dans les boissons par exemple, extraite d’une algue et sous forme de poudre blanche, et qui est très utilisée dans la cuisine moléculaire) dans 50 mL de jus d’orange ou de grenadine ( avec de l’eau).

Ensuite, nous avons préparé un bain de calcium dans lequel nous avons fait diluer 1 g de lactate de calcium dans 100 mL d’eau à l’intérieur d’un gobelet dans lequel nous avons ajouté le jus d’orange/ la grenadine goutte à goutte à l’aide d’une pipette.

 

 

 

 

 

 

 

Il ne reste plus qu’à rincer les billes gélatineuses sous l’eau et nous pouvons passer à la dégustation !

 

 

La raison pour laquelle se forment ces billes est simple, l’alginate de sodium se présente sous forme de poudre, les ions calcium contenus dans le lactate de sodium prennent la place des ions sodium. Comme les ions calcium portent deux charges positives, ils lient deux brins d’alginate ensemble et forment un réseau polymère qui est à l’origine du gel qu’on obtient.

 

Spaghettis

Dans un second temps, nous avons réalisé des spaghettis au chocolat/sirop.

Pour pouvoir les confectionner nous avons basé notre mode opératoire sur l’agar-agar, le gélifiant naturel le plus puissant, obtenu à partir d’algues rouges, il est appelé E406 dans la liste des additifs alimentaires.

Premièrement on fait chauffer 50 mL de lait dans un bécher, on ajoute 25 g  chocolat, ensuite, on agite et on ajoute 0,5 g d’agar-agar une fois que le chocolat a fondu et finalement on agite encore une fois vigoureusement. Pour le sirop il faut faire chauffer 100 mL d’eau, ajouter le sirop et tout de suite après, l’agar-agar avant d’agiter vigoureusement.

Dans les deux cas, une fois le mélange prêt, il faut prendre une seringue et l’en remplir. Puis il faut injecter le mélange dans un tube en plastique et le faire refroidir dans un récipient contenant des glaçons (avec de l’eau froide).

Après 10 minutes d’attente, il faut aspirer de l’air  dans la seringue puis la placer dans un des bouts du tube et presser sur le piston pour faire sortir le spaghetti. Il ne reste plus qu’à déguster!

Autre possibilité, on peut mettre le mélange chocolat – agar-agar au congélateur pendant 10 minutes environ pour en faire des sortes de flans au chocolat.

Explication: L’agar-agar se dissout à chaud dans des mélanges contenant de l’eau. Ce mélange gélifie dès 35°C et jusqu’à 45°C environ. L’agar-agar est thermoréversible, c’est-à dire qu’on peut le faire gélifier et liquéfier ( à partir de plus de 80°C quand il est sous forme de gel) de manière répétitive sans porter atteinte à la qualité.

ZUSSY Claire, STALTER Amanda, 3eC

MAGIE

Le but des deux expériences est de comprendre des phénomènes qui ont l’air magique.

LES RAISINS DANS LA BOUTEILLE

Dans cette première expérience  nous avons introduit dans une éprouvette de l’eau et du bicarbonate de soude.

Ensuite nous avons introduit du vinaigre et des raisins secs : la réaction entre le vinaigre et le bicarbonate provoque la formation de bulles qui emportent les raisins vers le haut.

En fait le bicarbonate de soude quand il se dissout dans l’eau  en ions sodium et en ions bicarbonate. Le vinaigre, lui, contient de l’acide acétique qui se dissout en ions acétate et en ions hydrogène.

Les ions hydrogène réagissent avec les ions bicarbonate pour former un nouveau produit : l’acide carbonique.

L’acide carbonique se décompose immédiatement en dioxyde de carbone qui entraine les grains de raisin à la surface.

 

DE JOLIS DESSINS

Lors de cette deuxième expérience, nous avons mis dans une coupelle creuse du lait, du produit vaisselle et des colorants alimentaires.

Après avoir rempli de lait la coupelle en plastique, nous avons rajouté quelques gouttes de colorant. Jusque-là rien ne se passe. Mais le contact d’un cure dent trempé dans du liquide vaisselle déplace les colorants vers le bord.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le liquide vaisselle contient un tensioactif ; une très longue molécule qui a une tête hydrophile (=aime l’eau) et une queue hydrophobe (=n’aime pas l’eau).

Lorsque le liquide vaisselle est posé, les queues hydrophobes se déplacent en surface pour échapper à l’eau et emmènent ainsi les colorants.

 

 Les déplacements des colorants se font en cercle : cela fait donc des jolis dessins !

Sur cette image le cercle blanc correspond au déplacement des queues hydrophobes vers les bords.

MULLER Benjamin, VORBURGER Lucas 3°B

 

 

 

 

Travail sur la couleur !

Lors de la séance du 02 décembre 2012, nous avons travaillé sur la couleur.

Tout d’abord une petite explication : notre œil voit ce que l’on appelle la lumière blanche mais il ne peut pas percevoir les ultra-violet ou les rayons X, les ultra-son, etc…

On obtient de la couleur grâce à des pigments. Les pigments proviennent de plantes, de minerais, d’insectes, etc…

 

Nous avons tout d’abord réalisé une première expérience :

La chromatographie :

La chromatographie est une technique de séparation des substances chimiques d’un mélange qui repose sur des différences de comportement entre une phase stationnaire et une phase mobile ou éluant.

La phase mobile va monter par migration sur la phase stationnaire et entraîne avec elle les différents constituants. Plus les composés du mélange ont d’affinités avec la phase mobile, plus ils sont entrainés par la phase mobile.
On appelle la ligne de front, la hauteur maximale atteinte par l’éluant. La ligne de base est la ligne où les composés ont été déposés.

Expérience : Tracer la ligne de base à environ 1 cm du bas du papier puis placer 3 petits points de feutre de couleur sur cette ligne. Mettre ce papier buvard dans un bécher contenant un peu d’éthanol. Vous pourrez observer que les différents colorants contenus dans le feutre se séparent en fonction de leurs affinités avec la phase mobile.

 

Deuxième expérience : Le dosage.

Le but de cette expérience consiste à déterminer la concentration d’un composé.

Verser une solution basique (soude) dans un erlenmeyer puis ajouter quelques  gouttes d’indicateur coloré. Ensuite ajouter progressivement une solution acide et relever régulièrement la valeur du pH . Lors de l’ajout de l’acide, la solution devient de moins en moins basique. Lorsque le pH atteint une certaine valeur la solution change de couleur.

/!\ En réalisant cette expérience il faut faire attention car les acides et les bases sont très irritants ! /!\

 

Solution basique avec du colorant violet.

 

Solution de moins en moins basique. L’indicateur coloré violet est devenu incolore.

 

 Fabbro Oriane & Holstein Claire 3B