Lors de la séance du 2 décembre, nous avons réalisé 3 expériences portant sur le thème : « Chimie et couleurs ».
Expérience 1 : la chromatographie
Cette expérience, déjà effectuée en cours de chimie en 5ème, nous permet de séparer les composés d’un mélange.
Pour cela nous avons dû verser environ 1 cm d’eau dans un bécher puis dessiner 4 points de différentes couleurs dont 1 au stylo indélébile sur une bandelette de papier buvard scotchée à un crayon. Nous avons posé le crayon sur le bécher de sorte que le bord du buvard touche l’eau mais n’immerge pas les points colorés.
Voilà le résultat ! Après quelques instants…
Observations :
Nous avons observé que l’eau monte le long de la feuille de buvard au fur et à mesure, entraînant avec elle les points colorés excepté celui au stylo indélébile.
Explications :
Les étudiantes de l’ENSCMu nous ont expliqué que l’eau est absorbée par le papier buvard et que les molécules colorées et l’eau forment des liaisons qui migrent à des vitesses différentes. Plus les molécules et l’eau se lient rapidement, plus haut sont emportées les molécules. C’est ce qui nous a permis de séparer les couleurs des différentes encres et donc d’obtenir leur composition. Elles ont ajouté que pour pouvoir réaliser cette expérience, il faut une phase stationnaire (qui ne bouge pas), en l’occurrence le buvard et une phase mobile (qui bouge), ici, l’eau.
Notre avis : nous avons apprécié cette expérience bien que nous savions ce qui allait se passer étant donné que nous l’avions déjà faite. Cependant les explications étaient claires et complètes : nous ne nous sommes donc pas ennuyées.
Expérience 2 : le chou rouge
Pour cette expérience, nous disposions de 4 tubes à essai contenant chacun quelques millilitres de jus de chou rouge. Nous avons dû verser respectivement du jus de citron, du bicarbonate de soude et de la lessive dans 3 tubes différents en laissant le quatrième sans rien d’autre que le chou rouge.
Après réalisation de l’expérience…
Observations :
Jus de chou rouge + jus de citron = couleur rose
Jus de chou rouge + rien = couleur violette
Jus de chou rouge + bicarbonate de soude = couleur bleue
Jus de chou rouge + lessive = couleur verte
Explications :
Le colorant du chou rouge nommé « la cyanidine » est sensible au pH, c’est-à-dire à l’acidité ou au contraire à la basicité d’une solution. Le chou rouge qui est un indicateur coloré est capable de changer de couleur selon le pH de la solution dans laquelle il est introduit. Ainsi, la cyanidine de couleur violette au départ devient rouge en milieu acide, bleu en milieu légèrement basique et verte en milieu très basique. Grâce au chou rouge, on peut donc déterminer approximativement le pH d’une solution.
Notre avis : nous ne savions pas à quoi nous attendre en versant les différents éléments dans le chou rouge : nous avons donc trouvé cette expérience très sympa. De plus cela collait très bien avec notre chapitre de chimie en cours (solutions acides, solutions basiques).
Expérience 3 : la bouteille bleue
Tout d’abord, nous avons mesuré 100ml d’eau et les avons versés dans un erlenmeyer. Puis nous y avons rajouté 2g d’hydroxyde de potassium, 2g de glucose et une pointe de spatule de bleu de méthylène afin de colorer la solution. Nous avons ensuite homogénéisé la solution et observé.
Observations :
La solution de départ est bleue mais perd sa couleur au fur et à mesure jusqu’à devenir totalement incolore. Nous avons remarqué que lorsque l’on agite à nouveau, elle redevient bleue.
Explications :
La solution devient bleue car le bleu de méthylène réagit avec le dioxygène lors de l’agitation. Une autre réaction a également lieu : celle du glucose avec le bleu de méthylène. C’est cette réaction, plus lente, qui fait que la solution perd sa couleur bleue et devient incolore. La solution pourra changer de couleur jusqu’à ce que l’erlenmeyer ne contienne plus de dioxygène (pour en remettre, il suffit d’ouvrir l’erlenmeyer puisque du dioxygène est présent dans l’air). La solution pourra être bleue puis incolore et ainsi de suite jusqu’à ce que l’erlenmeyer ne contienne plus de glucose.
Notre avis : nous avons trouvé cette expérience très intéressante et les explications données nous ont permis de comprendre ce qui se passait vraiment à l’intérieur de l’erlenmeyer.
SCHRUTT Pauline & KLINGER Alexandra