EPI 4e Aiguiser l’esprit critique : Affaire Dreyfus

L’Affaire Dreyfus parle d’un certain Alfred Dreyfus, celui-ci est accusé coupable par l’armée française pour trahison.

En effet, l’armée française récupère un message dans la poubelle des allemands par une femme de ménage qui travaille pour les services secrets français. Le message contient des renseignements sur le dernier canon mis au point par les Français et le déploiement des troupes françaises. Quelques temps après, le lieutenant-colonel Daboville pensant avoir trouvé le coupable, accuse le capitaine Dreyfus.

En plus d’être accusé de trahison, il est juif ce qui fait de lui un coupable idéal car, au 19e siècle, les juifs sont vus comme des traîtres. Il est arrêté le 15 octobre 1894. Son procès a lieu en décembre 1894, Alfred Dreyfus pense qu’il va être libre car l’armée française n’a pas de preuves contre lui. Sauf que le juge décide de condamner Dreyfus pour haute trahison. Le 5 janvier 1895, il est dégradé. En février Dreyfus est amené sur l’île du Diable, il ne cesse de clamer son innocence. Un an plus tard le service-secret récupère un télégramme au fond de la corbeille des allemands,  c’est un message entre un colonel français et le colonel allemand. Alors une enquête va être menée par le lieutenant-colonel Picquart. Il découvre alors le véritable coupable : le commandant Ferdinand Walsin-Esterhazy. Le conseil ne va pas approuver cette découverte, ce qui va révolter un certain Emile Zola, qui va écrire un article dans le journal L’Aurore se nommant « J’accuse ». Le gouvernement donne un procès à Emile Zola pour avoir porté atteinte à leur réputation. A la sortie de cet article deux clans se forment : les dreyfusards et les anti-dreyfusards qui se battent pour défendre leurs opinions. Pendant cette année les dreyfusards se battent pour que Dreyfus soit rejugé, ce qui va arriver. En septembre 1899, Dreyfus est libéré de la prison et reçois la légion d’honneur. Emile Zola n’aura pas pu assister à la fête car 4 ans plus tôt il meurt asphyxié, on parle d’assassinat.

Lola Bitsch  + Elena Kientz  4e C

Le traître. Dégradation d’Alfred Dreyfus

Cette image représente le capitaine Dreyfus quand il est privé de son grade. Cette image représente aussi d’après moi qu’ils ont puni quelqu’un pour quelque chose qu’il n’a pas fait. C’est l’image qui est apparue dans les journaux lors de cette affaire, donc c’est une image importante.

Lilou : Pour moi cette affaire prouve que ce n’est pas parce que l’on peut avoir des soupçons qu’il faut les affirmer sans preuve. C’est horrible ce qui est arrivé au capitaine, je peux le dire car moi j’ai un frère et quand je suis punie pour quelque chose qu’il a fait, cela m’énerve beaucoup. Pour finir je trouve ça injuste car il ne faut pas juger une personne par son caractère ou son physique, au final sans savoir la vérité. Une personne peut en payer les conséquences, alors qu’il n’a rien fait. Cette affaire est une très bonne leçon pour tout le monde même pour moi !

Lilou Semelet 4e B

Venue du conteur Gérard Leser

G Leser

Le mardi 2 février, les élèves de 6B, de 4e et 3e LCR vont rencontrer Gérard Leser conteur, écrivain et folkloriste alsacien.

Ils ont préparé sa venue au CDI. Voici leurs réflexions et leurs questions.

 

A quoi servent les contes ?

Réponses de 6B
« A connaitre les traditions » Juliette et Jeanne
« A éveiller l’imagination des enfants » Louise et Emma

Réponses des 4eLCR
« A endormir les enfants » Pierre B
« A faire rêver les enfants ». Mathis B
« J’aime les contes car je trouve que les livres qui racontent la réalité sont ennuyeux. » Emile

Réponses des 3eLCR

« Les contes servent à raconter des histoires aux enfants, et à nous apprendre des informations sur les villages. » Yohna et Lauryn
«On n’aime pas les contes car quand tu découvres que les princesses et les grenouilles qui se transforment en prince charmant n’existent pas, ça détruit ta vie d’enfant ! » Camille

« Les contes servent à améliorer la lecture des enfants et à enrichir la culture générale » Laurine
« Les contes servent à faire rêver les enfants et s’informer sur les croyances de sa région. » Maéva et Lucile

« Le conte nous donne une morale. » Thomas et Maxime

A quoi sert le conteur ?
« A inventer des histoires fantastiques » Pierre B (4e)
« A faire vivre le conte » Mathis B (4e)

« Le conteur écrit des histoires fantastiques pour faire rêver les enfants qui ne connaissent pas encore la vraie vie. » Camille (3e)
« Le conteur raconte avec féerie et nous fait entrer dans l’histoire » Juliette et Camille (3e)
« Le conteur se déplace pour raconter ses histoires et nous fait penser à autre chose le temps d’une légende. » Maéva et Lucile (3e)
« Le conteur transmet une histoire qu’on pourra raconter à nos enfants. »Thomas et Maxime (3e)

Les 6B ont préparé des questions à lui poser.

Le métier de conteur

1. Faites-vous plusieurs métiers ? Théo K et Damien
2. Est-ce que c’est facile d’être conteur ? Margot et Léa T
3. Aimez -vous écrire ? Thomas et Lubin
4. Combien de temps ça vous prend d’ écrire un livre ? Hélène et Paméla
5. Est-ce que vous écrivez des contes en alsacien ? Margaux et Paméla
6. Comment vous est venue l’idée de devenir conteur ? Margaux et Paméla
7. Est-ce compliqué d’écrire des contes ? Emma et Louise
8. Est-ce que vous voyagez pour trouver des idées pour vos contes ? Margaux et Paméla
9. Combien de livres avez-vous fait ? Rayan et Jules
10. Est-ce qu’on apprend des choses en étant conteur ? Eva
11. Est ce que vous continuez à raconter des contes en alsacien ? Théo K et Damien
12. Quel est votre livre alsacien préféré ? Hélène et Paméla
13. Où trouvez-vous les contes ? Juliette et Jeanne
14. Est ce que vous mettez des mots en alsacien dans vos livres ? Laure et Lisa
15. Comment s’appellera votre prochain livre ? Laure et Lisa
16. Qu’est-ce que vous auriez fait comme métier si vous n’aviez pas été conteur ?Lisa N, Eva et Samuel
17. Faites-vous des illustrations pour vos livres ? Léa S et Mathilde
18. Est-ce que le métier de conteur rapporte beaucoup d’argent ?Clément et Théo
19. Ecrivez- vous des livres sur les traditions alsaciennes ? Lisa N, Eva et Samuel

Les contes et la culture alsacienne

20. Est-ce que vous trouvez que la culture alsacienne est différente des autres cultures ? Emma et Louise
21. Depuis quand les contes existent-t-ils en Alsace ? Juliette et Jeanne
22. D’où viennent les contes alsaciens ? Juliette et Jeanne
23. Quelles sont les origines des contes alsaciens ? Stacy et Angélique
24. Est-ce que les contes alsaciens sont différents des autres ? Eva
25. Quels personnages fantastiques y a-t-il dans les contes alsaciens ?Théo M
26. Aimez-vous la culture alsacienne ? Léa S et Mathilde

 

Les questions des 4eLCR

Le métier de conteur
Avez-vous écouté un conteur dans votre jeunesse ? Pierre B
Est-ce difficile d’inventer un conte ? Emile
Les contes et la culture alsacienne

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans la culture alsacienne ? Pierre B
Pourquoi y a-t-il autant de contes et légendes en Alsace ? Mathis B
Que pensez-vous des contes Alsaciens ? Jérémy
D’après vous est-ce que les contes alsaciens ont été basés sur l’histoire de l’Alsace ? Louis S

 

Les questions des 3eLCR

Le métier de conteur
A quel moment de votre vie avez-vous choisi de devenir conteur ? Maéva et Lucile
Aimez-vous votre métier ? Lily
Est-ce que c’est votre passion ? Célia et Elisa
Avez-vous un autre métier en dehors de conteur ?Célia et Elisa
Pourquoi c’est important d’être folkloriste ? Yohna et Lauryn
Décrivez votre métier en 1 mot. Camille
Quand vous est venue l’idée de devenir conteur ? Camille
Est- qu’il faut faire des études pour être conteur ? Hugo et Ugo
Avez-vous de l’aide ? Yohna et Lauryn
Quels sentiments ressentez-vous quand vous racontez des contes ? Maéva et Lucile
Quelle est votre légende préférée ? Maéva et Lucile
Changeriez-vous de métier ? Juliette et Camille
Quel livre avez-vous pris le plus de plaisir à écrire ? Laurine

Les contes et la culture alsacienne
Qu’aimez-vous dans les contes alsaciens ? Elisa et Célia
De quand datent les premiers contes ? Colin et Mylène
Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans la culture alsacienne ? Elisa et Célia
Quel est le conte alsacien le plus connu ? Hugo et Ugo

Est-ce que l’Alsace a une culture raccrochée à l’Allemagne ? Elisa et Célia
Pourquoi a-t-on des traditions ? Yohna et Lauryn
Vivez-vous encore la culture alsacienne ( A Pâques, cachez vous des œufs pour vos petits enfants) ? Laurine
Est-ce que ça vous plait que l’Alsace et ses traditions soient enseignées de génération en génération ? Laurine

 

 

Venue du conteur Innocent Yapi

 

Yapi

 

Les 6A et les 6C vont rencontrer le conteur Innocent Yapi le 1er février en S2 et S3.

 

Ils se sont préparé à sa venue.

 

Ils se sont demandé  à quoi servent les contes.

 

Voici quelques réponses des 6A

« Un conte sert à faire rêver les personnes qui ne rêvent pas. » David et Sébastien
« Les contes servent à mettre de la magie dans notre vie et à transformer quelque chose de banal en quelque chose de magique. » Elsa et Elea
« Ils servent à nous faire rêver et faire travailler notre imagination. » Clara et Enola
« Il y a de la magie et de l’aventure. » Mélodie et Laurine
« Oui nous aimons les contes car certains sont amusants et d’autres nous apprennent des leçons. » Clara et Enola
« Oui car c’est une histoire imaginaire et il y a de la magie. » Ilona Fre. et Laura

« On n’aime pas les contes car on n’aime pas lire. » Nicolas et Théo
« Pour nous les contes servent à créer un monde parallèle et magique. »Pauline et Illona Forest

 Voici d’autres réponses des 6C

« Ils servent à libérer l’imagination. » Constance
« Des fois c’est triste, des fois c’est drôle … C’est imaginaire. » Camille et Maïwenn
« J’aime bien les contes car j’aime bien qu’on me raconte des histoires et savoir des choses nouvelles car quand on lit des contes on apprend beaucoup de choses nouvelles. » Noémie et Dorian
« Les contes, ça sert à faire vivre les rêves des enfants et même des grands ! » Nesrin et Eleonor
« Les contes servent à expliquer des règles. »Jeanne et Thibaut
« C’est pour prendre du plaisir, pour faire passer le temps, c’est aussi pour en apprendre plus sur d’autres pays, d’autres cultures. » Mélissa et Imen
« C’est un plaisir à chaque lecture, car on en apprend un peu plus à chaque fois. » Mélissa et Imen
« Le rôle du conteur est de transmettre des histoires. »Lina et Emma

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Ils ont préparé des questions à lui poser.

 QUESTIONS DES 6C

Le métier de conteur
Où habitez-vous (dans quel pays\ville) ? Wanis et Inès
Est-ce le métier que vous auriez voulu faire étant enfant ? Mélissa et Imen
A quoi ça sert un conteur? Robin et Léonie
Comment trouvez-vous votre inspiration ? Dorian et Noémie
Pourquoi voulez-vous parler de l’Afrique dans vos contes ? Camille et Maïwenn
Est-ce que vous avez déjà écrit des histoires ? Constance
Quel conte aimez-vous le plus ? Nesrin et Eleonor
Que ressentez-vous quand vous racontez des histoires ? Jeanne et Thibaut
Est-ce que vous en avez déjà eu assez de ce métier ? Marion
Aimez-vous lire ? Jérémy
Lisiez-vous beaucoup de livres dans votre enfance ? Nathan et Gentijan
Combien de contes connaissez-vous à peu près ? Elio et Nathan
Combien d’années d’études faut-il pour devenir conteur ? Nathan et Gentijan
Est-ce que vous travaillez seul ? Esteban et Joey
Est-ce que vous êtes musicien ? Esteban et Joey
Combien de temps vous faut-il pour préparer un conte ? Lina et Emma

La culture africaine et les contes africains
Aimez-vous la culture africaine ? Jérémy W
Êtes-vous fier d’être d’origine africaine ? Jeanne et Thibaut
Quel est l’art le plus pratiqué en Afrique ? Mélissa et Imen
Depuis quand raconte-t-on des contes en Afrique ? Lina et Emma
Y a-t-il beaucoup de conteurs en Afrique ? Lina et Emma
En Afrique à quoi servent les contes ? Camille et Maïwenn
Vos contes en Afrique ont-ils toujours une morale ? Timothée et et Julien
Est-ce que la religion a un lien avec les contes ?Diego et Uzeyir
Est-ce que les contes ont un rapport avec la vie en Afrique ? Diego et Uzeyir
Y-a-t- il un conte précis qui est un grand classique ? Mélissa et Imen
Quelles sont les traditions importantes en Afrique ? Léonie et Robin
Est-ce que ce sont les mêmes contes qu’en France ? Wanis et Inès
Pouvez-vous nous dire un mot dans votre langue ? Marion

Innocent seul

 

QUESTIONS DES 6A

Le métier de conteur
Est-ce que Innocent Yapi est votre vrai prénom et nom ? Mélodie et Laurine
Pourquoi êtes-vous conteur ? Nicolas et Théo
Quand avez-vous interprété votre premier conte ? Kevin et Laura
Est-ce que vous connaissez les contes africains par cœur ? Eléa et Elsa
Avez-vous une technique spéciale pour retenir vos contes ? Laquelle ? Clara et Enola
Avez-vous déjà pensé à écrire votre propre conte ? Clara et Enola
Contez-vous souvent des histoires dans les écoles ? Clara et Enola
Avez-vous avez raconté déjà beaucoup d’histoires ? Laura et Ilona Fre.
Est-ce difficile d’être conteur ? Paul et Loan
Est-ce que tout le monde peut devenir conteur ? Paul et Loan
Racontez-vous des contes français en Afrique ? Elsa et Elea
Depuis combien de temps êtes-vous conteur ? Ilona Forest et Pauline
Quel est vôtre conte préféré ? Ilona Forest et Pauline
Est-ce difficile de faire ce travail ? Pourquoi ? Ilona Forest et Pauline
Est-ce fatiguant de raconter des contes ? Jordan et Lucas

Où contez-vous ? Sarah et May-Lee

Combien de contes connaissez-vous ? Ilona Forest et Pauline
Est-ce que vous mélangez le moderne avec l’ancien ? Kévin et Laura
Etes-vous en concurrence avec d’autres conteurs ? Jordan et Lucas
Faites-vous des contes en langue africaine ? Noah et Nicolas
Est-ce que vous avez un autre métier ? Mikail et Merwan
Est-ce que vous voyagez pour raconter vos histoires ? Mikail et Merwan

La culture africaine et les contes africains

Avez-vous habité en Afrique ? Clara et Enola
Quelle était la langue que vous parliez en Afrique ? David B et Sébastien B
Pourquoi les contes en Afrique sont si importants ? Matéo et Stevan
Est-ce qu’on raconte encore des histoires en Afrique ? Kévin et Laura
Quel est votre conte africain préféré ? Laura S et Solène
Quels sont les principaux thèmes des contes africains ? Sarah et May-Lee
Y a-t-il plus de contes explicatifs ou plus de contes féériques ? Paul et Loan
Est-ce que il y a beaucoup d’écoles de conteurs en Afrique ? Nicolas et Théo

Quelle est la différence entre les contes Africains et les contes français? Solène et Laura S

 

Ils ont écouté dans chaque classe un conte de Amadou Hampâté Ba :

Ba Il n'y a pas de petite querelle

les 6A : La querelle des deux lézards

 

les 6C : Le roi qui voulait tuer tous les vieux

 

 

 

 

Ils ont ensuite travaillé en équipe sur ces deux contes.

Découverte de deux contes d’Amadou Hampâté Bâ

 

Voici des dessins inspirés par le conte des deux lézards.

 

Dessin de Solène, May-Lee, Sarah et Laura

Solène May Lee Sarah et Laura

 Un dessin de Paul, Théo, Nicolas et Loan

Paul Théo Nicolas et Loan

Un dessin de Enola et Clara

Enola et Clara

Voici des suites  du début du conte

 

Suite des deux lézards Sarah Solène Laura May Lee

 

 

 

 

tam tam

JE ME SOUVIENS D’INNOCENT YAPI

par les 6èmes A

Je me souviens que son prénom est Innocent. (Stevan)

Je me souviens que je trouvais très beau la sorte de tapis derrière lui. (Laura)

Je me souviens qu’il a raconté pieds nus. (Loan)

Je me souviens quand il bougeait. (Lucas)

Je me souviens quand il racontait la pluie de pépites d’or. (Elsa)

Je me souviens quand on faisait les bruits de la lame. (Pauline)

Je me souviens de l’épée qui pouvait couper le vent. (Noah)

Je me souviens quand le serpent avait craché sur la fille. (Ilona)

Je me souviens quand Amadou a coupé la tête du serpent. (Nicolas)

Je me souviens qu’Amadou a couplé les 10 têtes du serpent sacré. (Laura)

Je me souviens qu’Amadou a sauvé sa fiancée grâce à son amour pour elle. (May-Lee)

Je me souviens que les monstres à trois têtes avaient la gueule béante et le feu dans le corps. (David)

Je me souviens qu’il faisait des voix différentes. (Solène)

Je me souviens du vieux grand-père qui donnait de la bière à Kaboua. (Jordan)

Je me souviens quand Kaboua a coupé l’aile du monstre à trois têtes. (Eléa)

Je me souviens quand il imitait la future femme de Kaboua qui était très jolie. (Enola)

Je me souviens, dans le conte du chasseur, de la phrase qu’il disait en chantant: « ça n’est pas fini!!! »

(Sébastien)

Je me souviens quand les chiens ont mangé Kaboua. (Laura)

Je me souviens que c’était drôle. (Ilona)

Je me souviens quand il a parlé des traditions de son pays. (Paul)

Je me souviens de son sourire malicieux. (Sarah)

Je me souviens qu’il nous a parlé de l’aéroport Charles de Gaulle dans sa langue maternelle. (Théo)

Je me souviens qu’Innocent Yapi a failli prendre sur son dos Madame Dubocage. (Laurine)

Je me souviens qu’il était très content de recevoir nos cadeaux (à vue d’oeil). (Clara)

Je me souviens quand on disait « au revoir »: atouuuuuuuu! (Kévin)

Je me souviens de votre humour et j’aime votre accent. (Merwan)

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JE ME SOUVIENS D’INNOCENT YAPI

par les élèves de 6ème C

Je me souviens qu’il s’appelle Innocent. (Eléonor)

Je me souviens qu’il était pieds nus. (Diego)

Je me souviens du début, quand il a commencé à parler, ça m’a donné envie de l’écouter. (Mélissa)

Je me souviens qu’il pleuvait de l’or dans son premier conte. (Nesrin)

Je me souviens d’une fille livrée au sacrifice. (Elio)

Je me souviens d’une épée qui peut couper le vent. (Elio)

Je me souviens quand le serpent a craché sur la fille pour que les os se ramollissent. (Jérémy)

Je me souviens qu’Amadou était le fiancé de la belle fille. (Diego)

Je me souviens que le serpent sacré s’est fait couper la tête par Amadou. (Joey)

Je me souviens qu’il nous a fait imiter le bruit de la scie. (Jérémy)

Je me souviens du chasseur Kaboua. (Uzeyir)

Je me souviens qu’il nous a raconté l’histoire d’un monstre à trois têtes béantes. (Léonie)

Je me souviens du chasseur le plus rapide. (Uzeyir)

Je me souviens que les chiens ont mangé Kaboua, et qu’ensuite ils l’ont recraché. (Joey)

Je me souviens que Mme Dubocage a failli monter sur son dos. (Léonie)

Je me souviens quand on a dit « atouuuu » et qu’on a fait un câlin à tout le monde. (Mélissa)

Je me souviens quand il parlait de sa langue et de sa culture africaine. (Nesrin)

Je me souviens qu’on lui a posé des questions, et qu’il prenait au moins dix minutes pour y répondre. (Eléonor)

 tam tam

Les avis des élèves sur cette rencontre

Je me souviens des histoires qu’il raconte avec des gestes. Et qu’il a prit du temps pour nous raconter ses histoires.  Qu’il ne s’assit jamais et il été pieds nus.
Ce que j’ai aimé : sa manière de nous raconter ses histoires. Il nous a raconté ses histoires avec enthousiasme.
Ce que je n’ai pas aimé : il a parlé trop vite pour moi.

Robin et Constance

 

Je me souviens …
On se souvient du conte avec l’animal à trois têtes.
Quand il aiguisait son épée avec le public.
Quand il trancha la tête du serpent

Ce que j’ai aimé :
Comment il racontait ses histoires, la joie et l’envie qu’il y mettait.
De le voir pieds nus.
Sa participation avec le public.
Ce que je n’ai pas aimé :
Rien.

Julien et Timothée

 

Ce que j’ai aimé…ses contes, son accent.

Ce que je n’ai pas aimé : je n’ai pas tout compris.

Léonie

 

Je me souviens qu’avant qu’Innocent YAPI nous raconte une histoire, il disait un mot africain et on devait répondre « Krum ! »
Ce que j’ai aimé ce sont les contes , lui poser des questions, le fait qu’il était comique et ses mimes.
Ce que je n’ai pas aimé :  c’était un peu long

Emma

 

Je me souviens… des contes qu’il nous a racontés en particulier celui du chasseur qui courait plus vite que le vent.

Ce que j’ai aimé… J’ai aimé la manière dont il racontait les contes, son humour et qu’il était marrant.

Ce que je n’ai pas aimé… J’ai trouvé qu’il parlait vite.

Imen et Camille

 

Je me souviens que Innocent Yapi nous a raconté 2 histoires.

J’ai aimé quand Innocent Yapi nous a appris des mots dans sa langue.

Je n’ai pas aimé quand la cloche a sonné.

Maïwenn et Mélissa

 

 

Je me souviens…
Je me souviens qu’il était pieds nus.
Je me souviens qu’il nous a appris à dire bonjour dans sa langue
Ce que j’ai aimé…
J’ai aimé quand on a fait l’épée.

Diégo

 

 

Projet gueules cassées au CDI

Les 3eC sont venus au CDI les 09 et 16 novembre travailler sur le thème des gueules cassées avec leur professeur d’histoire géographie Mme Muller.

Chaque groupe a effectué un parcours sur un thème spécifique.

 

Les 4 premiers groupes ont travaillé sur des documentaires avec leur professeure d’histoire géographie sur les thèmes suivants :

– groupe 1 : Les origines des gueules cassées

– groupe 2 : La prise en charge

– groupe 3 : Les gueules cassées et la société

– groupe 4 : Vivre après

Les joueurs de Skat Otto Dix

 Les joueurs de Skat d’Otto Dix (1923)

Les 5 groupes suivants ont travaillé sur des extraits d’oeuvres de fiction (BD, romans et films) avec leur professeure- documentaliste.

– groupe 5 : La chambre des officiers (roman et film)

 Parcours à consulter ici

– groupe 6 : Pour un peu de bonheur (BD)

 Parcours à consulter ici

– groupe 7 : Johnny s’en va-t-en guerre (film)

 Parcours à consulter ici

– groupe 8 : Gueule d’amour (BD)

Parcours à consulter ici

– groupe 9 : Gueules cassées… et alors ? (roman)

Parcours à consulter ici

Gueules cassées oeuvres de fiction

 

Les élèves ont dans un deuxième temps produit une œuvre personnelle par équipe ou individuellement sur ce thème (lettre, poème, dessin, BD…).

Vous pouvez découvrir les œuvres libres des 3eC  ici.

Nous avons invité pour la restitution   Daniel Alexandre, illustrateur de la série Pour un peu de bonheur étudiée lors du parcours.

Voici le programme de la rencontre avec Daniel Alexandre qui aura lieu le lundi 22 février de 8h25 à 11h25.

Rencontre avec Daniel Alexandre

Illustrateur de la BD Pour un peu de bonheur

Introduction

Présentation  de Daniel Alexandre.

Lecture du programme de la matinée.

 

A Présentation des travaux par équipe (1h)  :

Mme Muller/M. Daniel Alexandre/Mme Dubocage

  •     un temps de présentation orale fixé à l’avance (2mn) en suivant une liste des œuvres préétablie (alternance textes et œuvres graphiques)

 

  • un temps d’échanges et de réactions après chaque présentation (questions des élèves et des adultes) (1mn environ)


B Atelier animé par Daniel A. (2h) :

M. Spatz/Mme Muller (en M2)/M. Daniel Alexandre/Mme Dubocage

1. La BD et le métier d’illustrateur

  • Qu’est-ce que la BD ? Différence avec l’illustration.
  • Présentation du travail d’illustrateur de BD : les étapes de réalisation d’un BD
  • Le projet « Pour un peu de bonheur » : exemple concret de la réalisation d’une BD historique (travail documentaire préalable, travail avec le scénariste, exemples de réalisations avant la production finale…)

2. Réalisations concrètes en atelier à partir des productions des élèves

Travail autour d’un personnage « gueule cassée », avec choix de la raison de cette mutilation (forme de visage, ossature, traits caractéristiques, amorce de costume), avec étapes du crayonné, de l’esquisse, de l’encrage… . Format Canson 24X32.

La suite du projet se fera en cours d’arts plastiques.

 Voici quelques réalisations des élèves en cours d’arts plastiques

Yanis BiehlerYanis Biehler

Grégory Bertrand Grégory Bertrand (essais de personnage)

Grégory Bertrand (mise en situation)Grégory Bertrand (mise en situation)

Laura VorburgerLaura Vorburger

Atelier théâtre des 4A avec Geneviève Koechlin pour la Semaine de la Mixité

Geneviève Koechlin

Geneviève Koechlin  est comédienne et metteur en scène du Théâtre du Même Nom.

Elle est venue animer avec beaucoup de bonne humeur et d’énergie un atelier théâtre de 2 heures le mardi 09 juin dans le cadre de la Semaine de la Mixité.

L’objectif était d’interroger les stéréotypes des filles et des garçons sur les deux sexes.

Nous avons tous des idées toutes faites dans nos têtes sur les filles et les garçons.

L’idée de départ était d’en prendre conscience, de les exprimer, de les confronter aux autres, d’en jouer.

Les 4eA ont participé activement aux diverses propositions de la comédienne.

Cet atelier a permis des échanges riches et spontanés. La parole a pu circuler  librement.

Les élèves se sont sentis à l’aise dès le départ et ont collaboré de manière active aux différentes étapes du cheminement de l’atelier.

 

La première étape consistait à briser la glace en faisant un exercice en cercle autour des prénoms des élèves.

Chacun  devait appeler un autre élève du cercle en faisant passer en même temps une intension, un sentiment.

 

La deuxième étape après la parole était plus corporelle. Les élèves se sont mis par équipe (mixte ou non).

Ils devaient établir un contact physique par une épaule par exemple en poussant leur partenaire.

Ils devaient faire contre poids et changer de position : passer au dos à dos, passer au contact de l’autre épaule etc.

Seule une équipe a accepté de le faire de manière mixte.

Ex contact 1

Ex contact 2

 

Ex contact 3

 

Ex contact 4

 

 

 

 

 

Ex contact 5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La troisième étape de l’atelier a été de définir par équipe non mixte le plus gros défaut du sexe opposé !

Choisir un défaut

 

 

Voici les résultats :

Les filles trouvent  que chez les garçons le pire est d’être  macho, jaloux, trop sûr de soi. Certains n’ont « que de la gueule » !

Les garçons eux trouvent que le pire chez les filles c’est quand elles se mêlent de tout pour chercher des embrouilles, quand elles s’occupent trop de leur physique et quand elles sont violentes !

Définition des défauts par équipe

 

Définition des défauts par équipe2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Geneviève Koechlin propose aux filles et aux garçons qui le souhaitent de se mélanger pour mettre en scène des situations en rapport avec un de ces plus gros défauts.

Chaque groupe à quelques minutes pour réfléchir à la mise en scène.

 

Mise en scène du défaut explications

La consigne est donnée d’être attentif en tant que spectateur et de ne pas intervenir.

 

 

On apprend autant quand on regarde que quand on joue !

Chaque groupe sera amené à partager ses impressions et l’ensemble des spectateurs pourra ensuite réagir pour dire ce qui a été réussi et donner une suggestion pour améliorer la scène.

Certains groupes pourront rejouer la scène en l’améliorant.

Mise en scène du défaut explications2

 

 

Voici les situations jouées par les élèves :

 

 

1. Deux filles sont sur un banc. Elles se font virer par deux garçons qui arrivent et qui veulent la place. Les filles se laissent faire. Les garçons disent « Elles ne sont que des bonnes ! »

Scène 1

 

 

 

 

 

2. Une bagarre éclate entre deux filles à cause du maquillage.

Deux garçons arrivent pour les séparer.

 

Scène 2

 

 

 

 

 

3. Deux filles discutent de leurs coiffures sur un banc.

Des garçons arrivent. Ils friment en se battant devant les filles.

 

4. Un garçon et une fille sont sur un banc. C’est un couple.

Deux autres garçons viennent chercher le garçon du banc pour un exercice de physique.

Un autre garçon s’assoit sur le banc et commence à la draguer.

Son copain se montre jaloux et la surveille de loin.

Quand il revient il empoigne le garçon qui a voulu prendre sa place.

 

La question suivante est alors posée : et si on inversait les rôles entre filles et garçons ?

La scène est ensuite rejouée avec un garçon volontaire pour clarifier les rôles.

La fille qui quitte le banc se montre confiante quand elle s’éloigne de son copain.

Quand elle revient elle réagit verbalement et avec ironie pour reprendre sa place auprès de son copain.

Point intéressant : elle accuse la fille et non pas  le garçon.

Plusieurs questions sont alors posées :

Les filles et les garçons ne semblent pas avoir les mêmes stratégies de défense.

Les garçons réagissent rapidement par une violence physique contrairement aux filles.

Est-ce que les garçons ne seraient jamais tenus pour responsables dans ce type de situation ?

C’est comme si c’était toujours la fille qui était fautive … étrange !

 

Scène 4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. Trois filles sont installées sur un banc. Elles parlent de maquillage.

Un garçon s’installe avec elle et les interroge.

Elles le laissent en plan en disant « On n’est pas libres. »

 

Est-ce que les garçons ne pourraient pas se rapprocher des filles autrement que pour les draguer ???

Scène 5

 

 

 

 

 

 

 

6. Deux filles sont sur un banc. Deux garçons s’approchent d’elles.

Ils les provoquent : « Elles ne sont pas capables de nous mettre par terre. »

Les filles se lèvent et commencent à se battre.

 

La question du réalisme de la scène est posée : est-ce que des filles réagiraient ainsi ? C’est peu probable !

Elles resteraient sur la défense verbale probablement et essayeraient d’interroger le pourquoi de cette provocation auprès des garçons.

L’ignorance est également une arme efficace pour les filles dans certains cas.

Scène 6

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit bilan à la fin  de l’atelier

Les filles et les garçons déclarent bien s’entendre.

Les filles ont réagi aux clichés que les garçons avaient d’elles : elles ont reconnu que quelquefois elles sont trop attachées à leur image, que certaines s’énervent pour rien. Elles pensent que leur violence existe envers les garçons mais qu’elle est plutôt verbale et qu’elle est plus défensive qu’offensive.

Les garçons quant à eux ont reconnu qu’on pouvait juger certaines de leurs attitudes comme machos, que parfois ils manquaient de confiance dans les filles et pouvaient se montrer jaloux et possessifs dans leurs relations amoureuses.

Chacun et chacune semble être capable de reconnaître ses défauts… et c’est déjà une grande qualité !

 

Fille garçon

 

 

 

 

 

Bilan des enseignants

Ce qui a été frappant en tant que spectateur c’est que les improvisations amenaient les élèves à s’exprimer plus par le corps que par la parole.

Les situations menaient rapidement à des conflits physiques.

Cette observation avait déjà été faite par Mme Parageaud et M. Spatz dans un atelier théâtre avec la moitié de la classe des 4A.

Les relations homme/femme ou garçon/fille seraient-elles avant tout conflictuelles ?

Le fait d’accepter de faire équipe volontairement avec une personne du sexe opposé est rare à cet âge, même quand on aborde le thème de la mixité !

Enfin, la mise en scène symbolique des relations garçons/filles par ces jeux dramatiques a pu mettre à jour un certain nombre d’attitudes que nous avons intégrées par notre éducation et qui sont véhiculées par notre société : la passivité des filles dans certaines situations où les garçons s’imposent par force, le sentiment de possession des garçons vis à vis des filles dans une relation amoureuse, la difficulté de s’intéresser à ce qui semble réservé à l’autre sexe (ex : le maquillage)…

Les relations amicales entre garçons et filles semblent rares et difficiles à 13 ans.

Et avant ? Et après ?

Nos écoles sont mixtes mais finalement chacun reste de son côté !

La prise de conscience est la première étape du chemin…

Ensuite chacun est libre de reproduire ces pensées et attitudes… ou d’y résister !

Christine Dubocage

« J’ai trouvé cet atelier très sympa.

Les élèves ont profité de leur liberté de parole et se sont bien investis dans le sujet.

Bravo à eux. »


Marie Parageaud

 

Théâtre

 

 

 

 

 

Bilan des élèves

 

Voici les réponses au questionnaire des 4A.

 

LA MIXITE
Cet atelier a eu lieu pour la Semaine de la Mixité.
Mais au fait d’après-toi depuis quand les écoles sont-elles devenues mixtes en France ?
vers 1850/60 : 3           vers 1960/1970 :  17          vers 1980/90 : 3
Et les cours d’EPS en France ?
vers 1930 :  5                   vers 1960 : 9                     vers 1990 : 9

 

Qu’est-ce que la mixité apporte d’après toi au collège ?

« Elle construit l’égalité homme-femme ». « L’égalité entre tous. » « Des points de vue différents et l’égalité. » « La mixité apporte plus d’égalité. » « Une meilleure entente entre les filles et les garçons, pour être plus proches. » « Elle permet de ne pas avoir de différence d’enseignement, de ne pas se sentir différent par rapport à l’autre sexe, de se faire des amis garçons autant que des amies filles. »

« Elle apporte la confiance garçon-fille ». « Elle apporte des rencontres amicales et amoureuses. » « On partage la même chose. » « De travailler en groupe mixte comme dans le monde professionnel. » « Ca nous prépare pour plus tard : au travail il y aura des hommes et des femmes. » « Ca prouve que tout le monde est « égaux ». « De montrer que les filles sont aussi intelligentes que les garçons ! »

« Ca évite les discriminations. » « De l’amitié ». « Des couples. » « Une bonne entente entre filles et garçons. » « Des couples, des amitiés et des problèmes (ça met de l’ambiance !) » « Le partage. »

 

Qu’apporte la mixité en EPS ?

« De l’entraide. »(2 fois) « Du travail en groupe. » Ca permet de voir que l’on peut faire du sport de manière mixte. » « On peut tous faire les mêmes sports. » « Plus d’égalité et ça nous permet un choix plus large de sports. » « De ne plus différencier les équipes masculines et féminines. » « Nous les filles, nous sommes aussi fortes que les garçons ! » (2 fois) « Montrer qu’un sport n’est pas que pour les garçons (football) ou que pour les filles (danse) mais que tout le monde peut participer. » « On apprend à être avec des filles. » »Ca permet de constater que les filles ne sont pas forcément en-dessous des garçons. » « Il y a une différence de niveau qui entraîne une certaine entraide. » « De montrer que les niveaux sont équitables. »

 

Est-ce qu’elle (te) pose parfois des problèmes ?
oui : 6                       non : 17
Merci de préciser ta réponse :

Pour les oui, voici les réponses :

« Les profs de sport privilégient les garçons.  » « Les garçons sont un peu violents pour des sports comme le foot ou le basket. » « En EPS, ce sont souvent des sports brutaux (foot). » « Je suis un peu timide avec les filles. »  » Dans certains sports c’est gênant. » « Oui à cause des moqueries en EPS. »
L’ATELIER THEATRE
Est-ce que tu avais déjà pratiqué le théâtre avant ?
oui : 12                    non : 11
Si oui, dans quel cadre :
à l’école / au collège :  8                         en club :  2                                                                  autre : 3 (cours particuliers pour 1, sinon non précisé)

 

Comment envisageais-tu cet atelier?
Tu avais envie d’y participer :12
Pourquoi ?

« J’aime le théâtre. » (4 fois) « Je n’en avais jamais fait. » « J’avais envie de voir comment c’était. »  » C’est bien parce que ça nous apprend à maîtriser des émotions et à faire plus connaissance. » « Cela peut nous montrer quels préjugés nous avons les uns par rapport aux autres et nous pousser à se mettre à la place de l’autre. »  » J’aime jouer le jeu, ça m’a intéressé tout de suite. » « Je voulais voir ce qu’était vraiment le théâtre. » « Ca permet de découvrir autrement ses camarades. »

Tu n’avais pas envie d’y participer : 6

Pourquoi ?

« Parce que je n’avais pas apprécié la fois d’avant. » « Je n’en avais jamais fait. » « Je pensais que ça n’allait pas être bien. » « Je n’aime pas trop faire des sketchs et me donner en spectacle. » « J’avais peur de monter sur scène et le public l’avait vu. »  « Je n’aime pas le théâtre. »

Autre : 4

Pourquoi ?

« Je n’aime pas le théâtre mais je l’ai fait pour essayer. »  « J’appréhendais, ce n’est pas mon truc. » « J’avais peur et envie en même temps. » « J’avais envie mais je n’osais pas car je suis timide. »

 

Est-ce que l’atelier t’a plu :
oui : 23                                    non :   0

Pourquoi ?

« On a tous ri. » (6 fois) « C’était drôle et intéressant. » (3 fois) « On a pu se dévoiler (nos pensées). » « C’était une belle expérience. Les activités étaient nouvelles. » « Personne ne jugeait personne. » « On ne peut pas s’ennuyer et ça nous apprend des choses. » « Ca nous a permis de mieux nous connaître. » « On a appris beaucoup de choses. » « J’ai tout aimé. » « J’ai appris des choses sur la mixité. » « On était entre amies. » « On a pu découvrir un peu plus les garçons et on osait dire ce que l’on pense d’eux et inversement. » « Ca permet de découvrir autrement ses camarades. »

 

Qu’as-tu pensé des différentes étapes de l’atelier ?
L’exercice sur les prénoms et les intentions : Difficile (2 fois), Assez bizarre (1 fois), AB (4 fois) mais un peu dur (3 fois), un peu ennuyeux à la longue mais drôle au début (1 fois), B (4 fois) mais j’ai eu un peu peur (1 fois), trop bien (1 fois), super (1 fois), « Ca nous aide à être moins timide » (1 fois), « Ca fait décompresser » (1 fois), « ca nous a fait rire » (1 fois)
L’exercice de contact (on se pousse) : drôle (5 fois), « ca permet de se défouler et de montrer sa force (1 fois), « Bien » (1 fois), « sans plus » (4 fois), « je n’ai pas (trop) aimé » (2 fois), « Ca permet de se libérer » (1 fois), « Ca nous oblige à régler notre force » (1 fois), intéressant (2 fois), « sympathique, physique, pratique pour apprendre à coopérer » (1 fois) », « facile » (1 fois), « je préfère avec une fille » (1 fois)
La mise en scène du plus gros défaut par équipe :

« Les défauts étaient exagérés mais drôles » , « j’ai adoré la mise en scène », « je n’ai pas aimé », « c’était assez dur mais nous a fait montrer beaucoup de choses », « c’était super ! On a pu voir nos défauts. » « c’était super et très drôle de voir comment les autres nous voient » (4 fois), « Super, cette activité était ma préférée ».  « On a beaucoup ri avec les mises en scène des garçons. » « difficilme d’improviser mais génial tout de même », ‘le meilleur moment », « c’était étrange de jouer le rôle d’une fille », « trop bien », très drôle et intéressant (2 fois) , « Ca nous oblige à faire confiance à nos camarades », « Génial, ça m’a permis de jouer différentes émotions et personnes ».

 

Est-ce que l’atelier t’a paru difficile ?

oui :1                    non : 20                    moyen : 2

Merci de préciser ta réponse :

« Faire passer une émotion est difficile », « J’ai vite trouvé de l’inspiration « , « au début nous étions un peu timides, du coup c’était plus difficile », « c’était facile, on était entre amis », « Jouer le plus gros défaut était difficile ».

 

Est-ce que tu as trouvé que cela t’a permis de mieux connaître tes camarades ?

oui : 8                          non : 15
Merci de préciser ta réponse :

Pour oui :

« On pense des choses sur les autres qui ne sont pas vraies », « Ca permet de savoir ce que les élèves pensent des autres », « on a vu comment les autres nous voient », « les garçons voient ce que les filles pensent et c’est réciproque », « Ca permet de connaître la personnalité des autres », « On n’est plus aussi timides maintenant ».

 

Si on organise un autre atelier théâtre, que pourrait-on améliorer ?

« Il faudrait plus de temps » (4 fois), « Faire une vraie scène et créer une vraie histoire avec toute la classe », On pourrait améliorer les scénarios », « la concentration », « moins de timidité et plus d’enthousiasme (chez les élèves) ».

Autre remarque éventuelle :

« J’ai préféré la 1ère séance », « Merci c’était super », « Trop cool ! », « Finalement j’ai plus confiance en moi et je serai prête à refaire du théâtre ».

 

Un grand merci pour vos réponses détaillées et très intéressantes !

Christine Dubocage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sortie au cinéma Bel Air : Wadjda de AL-MANSOUR-Haifaa

Les élèves de 6B et 6D sont allés voir au cinéma Bel Air le film Wadjda le jeudi 28 mai dans le cadre du projet de la Semaine de la Mixité au Collège, accompagnés par Mme Parageaud, Mme Muller, Mme Heringer et M. Taquard.

Affiche Wadjda

 

 

Les élèves de 6B et 6D sont venus au CDI pour préparer cette sortie pendant 2 heures.

Ils ont travaillé par équipes mixtes de 2 élèves.

 

 

 

 

 

Vous pouvez consulter ici le projet de la sortie :

Fiche descriptive Recherche documentaire sur Wadjda

et le questionnaire préparatoire rempli par les élèves :

Recherche sur le film Wadjda

AL-MANSOUR-Haifaa-749x421

 

 

 

 

 

AL-MANSOUR-Haifaa, réalisatrice de Wadjda

 

Bilan des élèves

 

Les élèves ont été frappés par la condition féminine en Arabie Saoudite :

Un homme peut avoir plusieurs femmes, les femmes doivent être sans cesse cachées face au regard de l’homme, elles ne peuvent pas conduire, ni même faire de vélo.

Elles sont dans une relation de dépendance vis à vis des hommes.

Celles qui travaillent en dehors de leur maison sont mal vues.

Après la projection nous avons échangé avec les élèves sur l’évolution de la condition féminine en France.

Les lois actuelles sont dans certains cas assez récentes.

Nous avons échangé avec les élèves autour de quelques dates clés.

 

 

Le droit de porter un pantalon en France date de 2013 !

Avant une femme était considérée comme travestie par la loi.

A partir de 1800 une femme voulant mettre un pantalon devait en faire la demande à la Préfecture !

En 1892, il y a eu une dérogation quand une femme était à cheval ou à vélo !

Caricature_George_Sand_1848

 

 

 

 

 

 

 

Caricature de George Sand en pantalon, 1848

 

La femme comme personne autonome devant la loi

En 1804 : La femme est sous l’autorité de son mari après avoir été sous celle de ses parents.

Elle ne peut pas décider de divorcer par exemple.

En 1938 : Une femme a le droit de témoigner en justice

En 1944 : Les femmes peuvent être jury d’assises.

Aujourd’hui beaucoup de femmes sont magistrats en France :

« Bien qu’elles n’aient eu accès à ce corps de métier qu’en 1946, les femmes ont rapidement investi la profession et sont désormais majoritaires : elles représentent 80 % des diplômés de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) et près de 60 % des juges. »

(source : Le Monde)

Golden Lady Justice, Bruges, Belgium

 

 

 

 

 

L’éducation des filles

En 1863 :  Les écoles secondaires pour les filles sont crées.

En 1861 : Première femme bachelière.

En 1880 : L’enseignement secondaire est organisé pour les filles, mais elles n’apprennent pas les mêmes choses que les garçons.

En 1924 : L’enseignement secondaire est enfin le même pour les filles et les garçons !

En 1975 : les écoles sont mixtes

En 1990 : les cours d’EPS sont mixtes.

Fille garçon

 

 

 

 

 

 

Le travail et l’autonomie financière

En 1907 : La femme peut disposer de son salaire mais pas gérer ses autres biens.

En 1965 : Une femme peut ouvrir un compte en banque et exercer une profession sans l’autorisation de son mari.

En 1971 : La loi impose l’égalité salariale entre les hommes et les femmes pour un même travail.

Cette loi n’est à ce jour toujours pas respectée :

Actuellement il y a toujours 27 % d’écart salarial entre les hommes et les femmes à poste équivalent.

27 janvier 2011 : Promulgation de la loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle. Ce texte prévoit l’instauration progressive de quotas pour aller vers la féminisation des instances dirigeantes des grandes entreprises, ainsi qu’un système de sanctions financières en cas de non-respect.

(Source : vie-publique.fr)

Très peu de femmes sont chef d’entreprise en France.

Et il n’y en a aucune dans les entreprises du CAC 40 (les plus riches de France).

 

La sexualité et la contraception

En 1920 : La contraception est un délit pénal.

En 1942 : L’avortement est considéré comme un crime contre l’Etat, il est passible de la peine de mort.

En 1975 : La loi Veil autorise l’IVG (Interuption Volontaire de Grossesse)

VEIL

 

 

 

 

 

 

 

Simone Veil qui a porté la loi sur l’IVG le 17 janvier 1975

 

L’autorité parentale et la sphère familiale

En 1970 : La mère devient l’égale du père au niveau de l’autorité parentale.

Cependant le travail domestique est toujours effectué pour les 2/3 par les femmes !

 

La politique

En 1945 : Le droit de vote est accordé des femmes en France.

Avant on pensait que  « les devoirs de mère et d’épouse seraient incompatibles avec l’exercice du droit de vote ».

(Source : France.fr)

Par comparaison :

« En 1893 : Octroi du droit de vote aux femmes en Nouvelle-Zélande, premier pays au monde à l’accorder ; la Grande-Bretagne (pour les femmes de plus de 30 ans jusqu’en 1928) , la Suède et l’Allemagne l’accordent en 1918, le Canada et les Pays-Bas en 1919, les États-Unis en 1920 (quelques États l’avaient déjà adopté avant ). »

(Source : vie-publique.fr)

 

Marianne_French_symbol_of_republic2

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2000 : La loi de la parité en politique

Mais cette parité n’existe pas encore en réalité.

« Dans les conseils généraux, les résultats sont pour l’instant décevants (12,9 % des conseillers généraux sont des femmes au 31 décembre 2010).

À l’échelon national, on ne compte encore que 18,5 % de femmes à l’Assemblée nationale et 21,8 % au Sénat. »

(Source : vie-publique.fr)

 

Bilan des professeurs

« Les élèves ont découvert des modes de vie différents et la place des femmes dans ce pays musulman. Ils ont été surpris par certaines règles et touchés par la persévérance de la petite fille. »
Mme Parageaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier danse pour les 4eE dans le cadre de la Semaine de la mixité au collège

M. Rosario Lanzafame, professeur de danse au Centre Bel Air et à l’AFSCO à Mulhouse, est venu le mardi 26 mai en cours d’EPS.

M. Monnier et Mme Dubocage ont également participé à cet atelier danse.

L’objectif était de faire découvrir deux danses de couple dans le carde de la semaine de la mixité : le rock et la salsa.

Voici quelques photos de cette animation.

Atelier danse1

 

 

 

Après un échauffement de madison,

les élèves ont appris le pas de base du rock ainsi que celui de la salsa.

 

Atelier danse5  Atelier danse3 Atelier danse2

 

 

 

 

 

 

 

Pas si facile de garder le rythme et de faire tourner sa cavalière !

Atelier danse6 Atelier danse7 Atelier danse7 Atelier danse8

 

 

 

 

 

Finalement tout le monde y arrive… même ceux qui n’ont jamais fait de danse.

 

 

 

 

Tout le monde finit par s’amuser.

 

 

 

 

A la fin de la salsa, on fait une grande roue.

 

 

Roue salsa

 

Merci à Rosario Lanzafame pour ce bon moment partagé !

 

Merci aussi aux 4e E qui ont bien joué le jeu !

 

Voici leur avis sur cet atelier

 

Ils ont répondu au questionnaire suivant :

Bilan de l’atelier danse

 

Voici les réponses :

 

LA MIXITE

Mais au fait d’après-toi depuis quand les écoles sont-elles devenues mixtes en France ?
vers 1850/60 : 2                    vers 1960/1970 : 13                        vers 1980/90 : 2

La bonne réponse était la 2e.

C’est la loi Haby qui impose la mixité dans les écoles en 1975 !

 

Et les cours d’EPS en France ?
vers 1930 : 6                                 vers 1960 : 6                                   vers 1990 : 5

La bonne réponse était la 3e.

Les résistances étaient fortes pour que les cours d’EPS soient mixtes.

 

Qu’est-ce que la mixité apporte d’après toi au collège ?

« Il faut travailler la mixité sinon on ne se mélange pas ».

« Le fait de pouvoir se mélanger sans gêne, d’avoir des amitiés avec des filles et des garçons pour chacun et chacune. »

« On peut apprendre à se connaître ». « Ca permet de ne pas avoir peur d’aller vers les autres. »

« Ca permet d’aller vers l’égalité entre les hommes et les femmes. »

« On peut former des couples mais aussi être amis entre filles et garçons ».

« Ca évite certains stéréotypes et favorise la mixité dans le futur. »

« Rien ! »

« Plus d’égalité ! »

« La mixité nous sert à nous voir égaux. On est tous dans la même classe et on apprend tous la même chose ! »

« L’amitié entre les filles et les garçons. »

« Ca permet de construire l’égalité homme femme dans les métiers, les loisirs et l’apprentissage. »

 

Qu’apporte la mixité en EPS ?

« Ca permet un travail d’équipe entre les filles et les garçons. »

« Rien ! »

« Cela apprend à être moins timide. »

« Des niveaux différents ». « Des activités diverses. »

« Elle montre que les filles peuvent être aussi douées que les garçons, ça diminue le sexisme. »

« Ca permet de faire des binômes mixtes. »

« Ca permet de pratiquer un sport avec le sexe opposé. »

« Elle sert à nous montrer que les garçons ne sont pas forcément meilleurs que les filles. »

 

 

Est-ce qu’elle (te) pose parfois des problèmes ?
oui : 3                              non : 14
Merci de préciser ta réponse :

« Je suis timide avec les filles. »

« Je n’ai jamais été gênée par la présence des garçons : pour danser, par amitié ou juste pour leur parler. »

« Les garçons pensent que les filles ne sont pas capables de faire ce qu’ils font. »

« C’est bien qu’il y ait des garçons et des filles, l’ambiance ne serait pas la même. »

« Parce que je m’entends bien avec les garçons et les filles. »

« Ca ne me dérange pas d’être avec un garçon ou une fille quand on doit se mettre par deux. »

« Ca peut poser des problèmes : par exemple si on fait du foot, les garçons le pratique plus et nous sommes donc plus faibles. C’est injuste. La danse c’est l’inverse pour les garçons. »

 

L’atelier danse
Est-ce que tu avais déjà pratiqué la danse avant ?

oui : filles : 10                        garçon : 0

non : filles : 2                       garçons : 4
Si oui, quel style de danse :

comédie musicale (3), danse moderne (3) et de salon(1), modern’jazz (4), hip hop(1), classique(1), reggae dancehall(1), contemporaine (1), street jazz (1).

Est-ce que tu avais déjà pratiqué la danse de couple avant ?
oui : 4                                      non: 13
Si oui :
en cours :   1               en soirée :     2                autre : 1  à un mariage

Est-ce que l’atelier t’a plu :
oui :  15  (filles et garçons)                          non : 2 (garçons)
Pourquoi ?

« Parce que c’est en couple. »

« J’ai dansé avec un beau garçon et c’était cool ! »

« Je connaissais déjà alors je me suis ennuyée ».

« Ca m’a permis de connaître 2 autres styles de danses qui ne sont plus très dansées par notre génération. »

« On s’est amusé. »

« Ca change des séances de sport ! » (3)

« C’est drôle. » (3)

« Ca m’a fait découvrir un autre sport. »

« J’ai trouvé ça sympa. »(2) »

« Parce que l’on a pu découvrir la danse en couple ».

« Cet atelier nous a permis de découvrir cette activité que la majorité des élèves n’avaient jamais faite. »

 

 

Quelle danse as-tu préférée ?
le rock :  8              la salsa :  8                                  autre réponse : le madison (1) ; les 2 (1)

Est-ce que l’atelier t’a paru difficile ?
oui : 2                   non : 15
Merci de préciser ta réponse :

« Parfois je perdais mes pas. »

« Tout était très bien expliqué. »
« Parfois ça allait trop vite pour moi. »

« Les pas étaient simples. »

« Je connaissais déjà les passes. »

 

Est-ce que tu as trouvé que cela t’a permis de mieux connaître tes camarades ?
oui : 8                     non : 9
Merci de préciser ta réponse :

« Oui, certaines personnes. »

« Par rapport à d’habitude, on a pu être ensemble sans qu’il y ait de complexe envers un garçon ou une fille. »

« J’ai découvert un autre côté de leur personnalité. »

« Surtout les garçons car je ne leur ai jamais vraiment parlé. »

 

Si on organise un autre atelier danse, que pourrait-on améliorer ?

« On pourrait plus approfondir les pas. »

« La salsa parce que l’on a eu plus de mal pour les pas de danse. »

« Faire une danse complète et pas que des pas. »

« Compliquer ou changer un peu les pas. »

« Faire plus de salsa. »

« Avoir plus de temps pour la salsa car on a fait plus de rock. »

 

Merci pour votre participation à cette petite enquête bilan.

 

Article et synthèse de Christine Dubocage

Roue salsa 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier BD d’Etienne Gendrin avec les 6eC au CDI

Etienne Gendrin est illustrateur et auteur de BD.

Il est venu animer un atelier BD auprès des 6eC le 27 mai 2015 toute la matinée dans le cadre de la semaine de la mixité au collège.

L’objectif était de réaliser une BD sur l’égalité, les relations garçon/fille et la mixité.

Etienne GendrinMais qui est-il ?

« J’ai étudié la Bande Dessinée à Bruxelles, suivi une formation pour adulte en Web Design, puis travaillé un court instant dans la presse agricole, comme maquettiste, obtenu une licence en Arts Plastiques et un Diplôme Universitaire en cinéma et Audiovisuel (DUCAV) à Strasbourg. »

« Depuis 2004, j’exerce la profession d’illustrateur-graphiste. Je fais notamment du dessin de presse et de la vulgarisation technique en images. Et quand j’ai un peu de temps à moi, je mène des projets de bande dessinée. »

Il a (co)écrit 5 livres pour l’instant.

Les voici :

Comment nourrir un régimentJeux pour habiter autrement la planèteDroit d'asileAgis ta terreMon imagier alsacien

 

 

 

 

 

 

 

 

Les élèves de 6C ont travaillé au CDI en cours de français avec M. Specklin pendant deux heures avant l’atelier.

Les équipes étaient des binômes mixtes (sauf une équipe de 3 garçons car il y a plus de garçons que de filles en 6C).

 

Pendant la 1ère heure, ils ont réfléchi aux personnages et à l’idée de départ pour un scénario.

Voici le travail préparatoire de chaque équipe :

Préparation de l’atelier BD

 

Nous avons ensuite envoyé les premières pistes à Etienne Gendrin :

Recherches sur les personnages et débuts de scénarios 6C

Projets de scénarios de BD 6C

A partir de cela, Etienne Gendrin a créé deux personnages pour notre BD : Marie-Clémence et Félix.

Marie Clémence et Félix

 

 

 

 

 

 

 

Lors d’une deuxième heure au CDI, les équipes ont rédigé leur scénario découpé en 6 parties : les 6 futures vignettes de la planche de l’équipe.

Scenario Lana et Malo Scenario Camille et Mathéo V Scenario Charlotte et Hugo Scenario Arthur et Julie Scenario Marc et Lauryne Scenario Arthur et Vanina Scenario Leila et Fabian Scenario Gabriela et Thibault Scenario 2e version Mattéo et Léa Scenario Dylan et Benoît

 

Lors de l’atelier, Etienne Gendrin a commencé par expliquer les différentes étapes de la réalisation de la BD.

Il a expliqué le sens de lecture des bulles et des vignettes dans la planche.

Il a également donné des exemples au tableau de tailles de vignettes variables en fonction de ce que l’on souhaite représenter.

Chaque équipe a ensuite dû définir la taille des 6 vignettes de sa planche.

Etape 1 découpage

 

 

 

 

 

 

C’était l’étape du découpage.

Dans chaque vignette il a fallu dessiner les silhouettes des personnages grossièrement et placer les bulles des dialogues.

crayonné personnage

 

 

 

 

 

M. Spatz a complété les indications en précisant qu’il fallait essayer de varier l’échelle des plans.

Etape 1 découpage suite

 

Echelle des plans

 

 

 

 

  • Plan général
  • Plan d’ensemble
  • Plan moyen
  • Plan américain
  • Gros plan
  • Très gros plan

Enfin toute la planche a été dessinée au crayon. C’est ce que l’on appelle le crayonné.

Crayonné suite

 

 

 

 

 

Exemple de crayonné

 

 

 

 

 

 

 

Etape 1 découpage suite2

 

 

 

 

Exemple crayonné 2

 

 

 

 

 

Pour finir le crayonné a été décalqué au feutre noir sur les fenêtre du CDI pour réaliser la planche définitive.

Calque

 

 

 

 

 

 

 

Calque2

 

 

 

 

 

 

 

Calque3

 

 

 

 

Calque4

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière étape : certains groupes ont eu le temps de commencer à mettre des couleurs.

Couleurs

 

 

 

 

 

 

 

Couleurs

 

 

 

 

 

Couleurs 2

 

 

 

 

 

Couleurs 3

 

 

 

 

 

Couleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez lire les BD des 6C en ligne en cliquant ici.

 

Christine Dubocage

 

Accueil de l’auteure Chantal Robillard au CDI le 06/02/2015

Rencontre avec C Robillard

Les 6eA ont rencontré Chantal Robillard vendredi 06 février 2015 au CDI avec leur professeure de français Mme  Muller-Duport.

Voici le récit de cette rencontre par Christine Dubocage, professeure documentaliste.

Un lapin et 25 ter-ines
Aujourd’hui a été un jour tout à fait particulier au CDI du collège de l’Ill.
Les 6eA ont rencontré un écrivain en chair et en os après avoir préparé depuis deux mois cette rencontre avec leur professeure de français Mme Muller-Duport.
Enfin il s’en est fallu de peu qu’il ne reste plus que les os et plus beaucoup de peau à Mme Chantal Robillard, auteure frigorifiée à la gare d’Illfurth aux alentours de 9h30, ce vendredi 6 février 2015, se demandant bien ce qu’elle était venue faire dans cette galère à l’autre bout de l’Alsace après trois correspondances de trains !
Moi de mon côté je m’inquiétais 10 mn plus tôt dans le hall d’arrivée de la gare de Mulhouse de ne voir aucun train affiché en provenance de la gare de Strasbourg… Coup de fil au collège…
Heureusement Mme Muller-Duport a su sauter dans son carrosse bleu maya et non safre (mot que Théo Pedrosa nous a tous fait découvrir en cherchant des nuances de bleu dans un dictionnaire des synonymes une heure plus tard…) pour aller sauver notre écrivaine des vents mauvais de février sur le quai sans abri d’Illfurth !
Mme Robillard a malgré tout réussi à garder toute sa bonne humeur (on comprend pourquoi elle a été sacrée chevalier*, et même officier* ) … alors que je lui avais posé un lapin !
Un comble quand on sait que son roman le Zoo des chimères raconte l’histoire d’un parc animalier improbable où se côtoient des licornes, le monstre du Loch Ness, le chat botté et des nains de jardins.
Personnellement je me sentais assez petite en franchissant la porte du CDI en m’excusant platement pour le malentendu. Je me serais bien vu souris de CDI ou même rat de bibliothèque !
Ensuite ce fut un moment magique…

Mme Robillard a su captiver son auditoire pendant plus de 2 heures.
Nous avons embarqué dans son vaisseau spatial direction mars.

Sur la planète rouge nous avons salué au passage Alice au pays des merveilles dite Caroll, Le Petit Prince (certains l’avaient bien reconnu ce « gamin avec son pyjama blanc son écharpe jaune et ses cheveux blonds »).
Il y avait aussi le robot de Star wars, le chat botté si imposant, le beau Corto Maltese.
Tant de héros qui nous sont si chers !

Chacun a les siens, mais on peut les partager et leur faire vivre de nouvelles aventures.

Inventer des nouvelles fins ou des nouveaux débuts ! C’était une belle leçon de liberté.
Et puis elle nous a délivré un message comme ça, l’air de rien.
Mais au fait pourquoi la littérature est essentielle ? Qu’est ce qui est beau dans un livre ? Qu’est ce qui nous touche si profondément ? Enfin pourquoi faut-il garder du temps pour lire ?
Elle qui a été à l’origine de la création de nombreuses bibliothèques, elle qui est l’alliée des libraires (comme Bisey qu’elle a aidé à s’agrandir** ), … elle a su le dire simplement.
La magie existe parce que le lecteur est aussi le créateur du livre.
Dans les personnages nous projetons ce que nous voulons. Chacun fait ce qu’il veut du personnage.

La liberté est du côté de l’auteur mais aussi du côté du lecteur.
C’est pour cela que nous sommes déçus parfois en voyant l’adaptation de certains romans au cinéma ou à la télévision.
Maigret par exemple n’a jamais été décrit par Simenon.Chacun a son Maigret !
Et puis elle nous a parlé du pouvoir de l’imagination.
Elle nous a communiqué son amour des contes en nous lisant certains de ses textes de la Fontaine aux fées. Qui a dit que les fées c’était pour les enfants ?
Elle nous a surtout parlé de sa passion pour les mots.
Elle nous a dit qu’elle avait toute une ménagerie de dictionnaires chez elle. De tous les genres.
Un gros par exemple qui ne contient que les nuances de bleu.
Et puis ca a été le moment de se retrousser les manches et d’enfiler son tablier.
Tout le monde à la cuisine. Et hop !
D’abord on a choisi les ingrédients : des noms d’animaux en une syllabe.
On s’est mis d’accord sur la recette : la ter-ine, recette particulièrement appréciée par Mme Muller-Duport.
Chaque équipe a ensuite essayé d’accommoder ses ingrédients pour en faire un plat original à déguster tous ensemble. Il y a eu 25 ter-ines en préparation et nous étions 3 goûteurs … Trop salé, pas assez épicé, tu as mis trop de ceci, il manque à mon avis de cela…
Ca touillait, ça goûtait, ça cherchait des astuces dans les dictionnaires et les Bescherelles, ça coupait, ça pesait les syllabes … ça discutait… ça rigolait aussi (trouver une histoire avec le mot porc, ça donne forcément des histoires drôles)!
Au bout du compte certains plats ont été finis à temps et on a pu les goûter. Jérémy nous a lu sa ter-ine. Un vrai délice. Léa aussi a accepté de partager sa recette. Une gourmandise !
Tout le monda a applaudi.
D’autres plats ont encore besoin d’être assaisonnés avant d’être servis…
On vous les servira tout chauds… dans le prochain journal !
En attendant vous pouvez venir picorer au CDI des textes dans les livres de Chantal Robillard pour apaiser votre faim.
Ses textes sont comme des biscuits apéritifs : il y en a pour tous les goûts.
Alors bon appétit !

Christine Dubocage

*Mme Robillard est chevalier et officier des arts et des lettres
**Elle est conservateur en chef honoraire des bibliothèques et a travaillé à la DRAC durant 20 ans comme conseillère pour le livre et la lecture à la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC)

 

Pour en savoir plus sur elle, cliquez sur sa photo

Robillard

 

 

 

 

 

 

 

 

Les avis des élèves de 6eA

 

« J’aimerais  dire à Chantal Robillard que j’ai beaucoup aimé la rencontrer. Elle est très gentille et j’aime beaucoup ses livres. »

Elena

plume

 

 

 

« J’ai aimé que Chantal Robillard réponde à nos questions. Qu’elle reste longtemps avec nous. Ses livres sont  originaux. Je n’ai pas tellement aimé l’atelier d’écriture. »

 

Antony

plume

 

« Pendant cette rencontre j’ai appris que Chantal Robillard aime beaucoup les livres merveilleux et la ville de Venise. J’ai aimé sa gentillesse. C’était sympathique mais un peu long à la fin.

Ses livres sont stylés : elle donne des indices pour découvrir des personnages. L’atelier d’écriture était bien aussi. »

Théo

 

« J’ai appris comment faire des poèmes. J’ai aimé quand elle a répondu à nos questions et quand elle a lu à voix haute un extrait de son livre.

Je voudrais lui dire merci : son livre est super. L’atelier d’écriture était bien, malgré quelques difficultés. »

Michel

plume

 

 

« J’ai appris lors de la rencontre qu’elle met 4 à 5 ans pour écrire un livre !

J’ai aimé quand on a fait des ter-ines. J’aurais aimé qu’elle nous montre sa médaille.

Je la remercie d’être venue. Ses livres sont bien.  »

Johann

plume

 

« Les lives de Chantal Robillard sont bien . Je les trouve créatifs, parfois un peu bizarres et marrants. »

 

 

 

Sarah

 

plume

 

« J’ai bien aimé ce moment avec Chantal Robillard car on a pu apprendre à faire des ter-ines. J’aurais aimé qu’elle apporte Hôpital Cendrillon, mais j’aime beaucoup ses autres livres comme le Zoo des chimères. Ils sont intéressants. »

 

Julie

 

plume

 

 

« J’ai aimé quand elle nous a expliqué comment elle a écrit ses livres. J’aurais aimé plus de temps pour l’atelier et moins de questions. Je trouve que ses livres sont marrants. L’atelier d écriture était bien comme on était en groupes.  »

 

Elya

plume

 

« J’ai appris qu’elle va sortir une suite. J’ai aimé quand on a fait un atelier d’écriture car on a inventé des ter-ines. J’aurais aimé qu’elle nous montre sa médaille d’officier.

Elle a beaucoup d’idées pour écrire ses livres. C’était bien. »

 

 

Tom

 

plume

« J’ai tout aimé lors de cette rencontre. C’est super de rencontrer un écrivain.

J’ai envie de lui dire que j’ai adoré la rencontrer car c’était mon rêve de renconter un écrivain et de travailler avec lui. »

 

 

Manon

Les textes écrits en cours de  français en souvenir de la rencontre

Je me souviens…

 

Voici la réponse de Mme Robillard à ces différents textes rédigés par les élèves

 

« Oh, super les « je me souviens » ! bravo à tous !

Et bonne nouvelle : mon éditeur canadien va republier enfin « Hôpital Cendrillon », des exemplaires devraient être disponibles pour le Salon du livre de Paris, puis la Foire aux livres de St Louis…

c’est un peu grâce à vos élèves et ceux de Guebwiller qui ont exprimé le regret de ne pas pouvoir le lire.

Voici la couverture de  première édition, qui ne devrait pas changer ; elle est signée Arthur Rackham, qui a inspiré Hergé pour le personnage de Rackham le rouge ! »

Hop Cendrillon

Lecture 2

 

 

« Je suis très touchée et émue par ces réactions spontanées… !

Vous pouvez leur montrer la fameuse médaille, puisqu’ils y tiennent tant  ! »

 

MMe Robillard avec sa médaille

 

 

 

 

 

 

 

Elle vous fait parvenir également la photo de la médaille des officiers des arts et des lettres comme certains étaient curieux de savoir à quoi elle ressemble !

Officier des Arts et des Lettres

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, elle a mis dans son blog pour vous un compte rendu du jour où elle a été sacrée « Officier des Arts et des Lettres »

Cliquez sur le carton d’invitation de Claude Lapointe, célèbre illustrateur alsacien, pour découvrir tous les détails de cette cérémonie.

Carton d'invit Claude Lapointe

 

 

 

 

 

Les photos de la rencontre

6A et C RobillardLa lecture

Lecture C Robillard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lecture aux 6A

L’atelier d’écriture

Atelier d'écriture 2Atelier d'écriture1Atelier d'écriture 4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chantal Robillard a mis dans son blog le compte rendu de cette rencontre inoubliable.

Vous pouvez le découvrir en cliquant ici

 

Blog C Robillard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez consulter ici l’article du journal l’Alsace du 11 février réalisé par Danièle Martin qui est restée plus d’une heure avec nous !

Un grand merci à elle aussi pour son enthousiasme et son article !

 

Pour lire l’article en entier, vous pouvez cliquer sur le titre ci dessous :

Les collégiens à la découverte de l’Oulipo L’Alsace 11 février 2015

Article dans l'Alsace

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Chantal Robillard pour ce moment partagé !

Chantal Robillard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ter-ines des 6A

Terine de Jérémy

Terine Tom

 

Terine Julie Chloé Elya Léa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terine Thibaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

loup

 

 

 

 

 

Les ours, le chat et le loup

Un oiseau rare regarde un chat
Qui court vers de très gros ours,
Qui discutait avec un loup.

Mais quand le chat vit le grand loup,
Et que le loup vit le petit chat,
Il dit au chat regarde un ours.

Le chat n’aimant pas les gros ours.
Il attaque le grand méchant loup.
Mais le loup tue ce petit chat.

Matteo PANFALONE

Geai

 

 

 

 

 

 

Il était une fois un gros chat
Qui avait attrapé un geai
Non loin de la tanière d’un ours.

Les cris du pauvre petit geai
Réveillèrent dare dare l’énorme ours
Qui fonça tout droit sur le chat.

Ce dernier effrayé par l’ours
S’enfuit et plus jamais le chat
N’embêta la famille des geais.
Johann KEMPF

Chien_errant

 

 

 

 

 

 

Il était une fois un gros chien
Qui habitait avec un rat
Le gros rat attaqua un chat

Le rat combattit le gros chat
Le rat appela le gros chien
C’est un grand combat pour le rat

Le petit chat mangea le rat
Le gros chien combattit le chat
Le grand gagnant fut le gros chien

Antony Galmiche