Atelier théâtre des 4A avec Geneviève Koechlin pour la Semaine de la Mixité

Geneviève Koechlin

Geneviève Koechlin  est comédienne et metteur en scène du Théâtre du Même Nom.

Elle est venue animer avec beaucoup de bonne humeur et d’énergie un atelier théâtre de 2 heures le mardi 09 juin dans le cadre de la Semaine de la Mixité.

L’objectif était d’interroger les stéréotypes des filles et des garçons sur les deux sexes.

Nous avons tous des idées toutes faites dans nos têtes sur les filles et les garçons.

L’idée de départ était d’en prendre conscience, de les exprimer, de les confronter aux autres, d’en jouer.

Les 4eA ont participé activement aux diverses propositions de la comédienne.

Cet atelier a permis des échanges riches et spontanés. La parole a pu circuler  librement.

Les élèves se sont sentis à l’aise dès le départ et ont collaboré de manière active aux différentes étapes du cheminement de l’atelier.

 

La première étape consistait à briser la glace en faisant un exercice en cercle autour des prénoms des élèves.

Chacun  devait appeler un autre élève du cercle en faisant passer en même temps une intension, un sentiment.

 

La deuxième étape après la parole était plus corporelle. Les élèves se sont mis par équipe (mixte ou non).

Ils devaient établir un contact physique par une épaule par exemple en poussant leur partenaire.

Ils devaient faire contre poids et changer de position : passer au dos à dos, passer au contact de l’autre épaule etc.

Seule une équipe a accepté de le faire de manière mixte.

Ex contact 1

Ex contact 2

 

Ex contact 3

 

Ex contact 4

 

 

 

 

 

Ex contact 5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La troisième étape de l’atelier a été de définir par équipe non mixte le plus gros défaut du sexe opposé !

Choisir un défaut

 

 

Voici les résultats :

Les filles trouvent  que chez les garçons le pire est d’être  macho, jaloux, trop sûr de soi. Certains n’ont « que de la gueule » !

Les garçons eux trouvent que le pire chez les filles c’est quand elles se mêlent de tout pour chercher des embrouilles, quand elles s’occupent trop de leur physique et quand elles sont violentes !

Définition des défauts par équipe

 

Définition des défauts par équipe2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Geneviève Koechlin propose aux filles et aux garçons qui le souhaitent de se mélanger pour mettre en scène des situations en rapport avec un de ces plus gros défauts.

Chaque groupe à quelques minutes pour réfléchir à la mise en scène.

 

Mise en scène du défaut explications

La consigne est donnée d’être attentif en tant que spectateur et de ne pas intervenir.

 

 

On apprend autant quand on regarde que quand on joue !

Chaque groupe sera amené à partager ses impressions et l’ensemble des spectateurs pourra ensuite réagir pour dire ce qui a été réussi et donner une suggestion pour améliorer la scène.

Certains groupes pourront rejouer la scène en l’améliorant.

Mise en scène du défaut explications2

 

 

Voici les situations jouées par les élèves :

 

 

1. Deux filles sont sur un banc. Elles se font virer par deux garçons qui arrivent et qui veulent la place. Les filles se laissent faire. Les garçons disent « Elles ne sont que des bonnes ! »

Scène 1

 

 

 

 

 

2. Une bagarre éclate entre deux filles à cause du maquillage.

Deux garçons arrivent pour les séparer.

 

Scène 2

 

 

 

 

 

3. Deux filles discutent de leurs coiffures sur un banc.

Des garçons arrivent. Ils friment en se battant devant les filles.

 

4. Un garçon et une fille sont sur un banc. C’est un couple.

Deux autres garçons viennent chercher le garçon du banc pour un exercice de physique.

Un autre garçon s’assoit sur le banc et commence à la draguer.

Son copain se montre jaloux et la surveille de loin.

Quand il revient il empoigne le garçon qui a voulu prendre sa place.

 

La question suivante est alors posée : et si on inversait les rôles entre filles et garçons ?

La scène est ensuite rejouée avec un garçon volontaire pour clarifier les rôles.

La fille qui quitte le banc se montre confiante quand elle s’éloigne de son copain.

Quand elle revient elle réagit verbalement et avec ironie pour reprendre sa place auprès de son copain.

Point intéressant : elle accuse la fille et non pas  le garçon.

Plusieurs questions sont alors posées :

Les filles et les garçons ne semblent pas avoir les mêmes stratégies de défense.

Les garçons réagissent rapidement par une violence physique contrairement aux filles.

Est-ce que les garçons ne seraient jamais tenus pour responsables dans ce type de situation ?

C’est comme si c’était toujours la fille qui était fautive … étrange !

 

Scène 4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. Trois filles sont installées sur un banc. Elles parlent de maquillage.

Un garçon s’installe avec elle et les interroge.

Elles le laissent en plan en disant « On n’est pas libres. »

 

Est-ce que les garçons ne pourraient pas se rapprocher des filles autrement que pour les draguer ???

Scène 5

 

 

 

 

 

 

 

6. Deux filles sont sur un banc. Deux garçons s’approchent d’elles.

Ils les provoquent : « Elles ne sont pas capables de nous mettre par terre. »

Les filles se lèvent et commencent à se battre.

 

La question du réalisme de la scène est posée : est-ce que des filles réagiraient ainsi ? C’est peu probable !

Elles resteraient sur la défense verbale probablement et essayeraient d’interroger le pourquoi de cette provocation auprès des garçons.

L’ignorance est également une arme efficace pour les filles dans certains cas.

Scène 6

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit bilan à la fin  de l’atelier

Les filles et les garçons déclarent bien s’entendre.

Les filles ont réagi aux clichés que les garçons avaient d’elles : elles ont reconnu que quelquefois elles sont trop attachées à leur image, que certaines s’énervent pour rien. Elles pensent que leur violence existe envers les garçons mais qu’elle est plutôt verbale et qu’elle est plus défensive qu’offensive.

Les garçons quant à eux ont reconnu qu’on pouvait juger certaines de leurs attitudes comme machos, que parfois ils manquaient de confiance dans les filles et pouvaient se montrer jaloux et possessifs dans leurs relations amoureuses.

Chacun et chacune semble être capable de reconnaître ses défauts… et c’est déjà une grande qualité !

 

Fille garçon

 

 

 

 

 

Bilan des enseignants

Ce qui a été frappant en tant que spectateur c’est que les improvisations amenaient les élèves à s’exprimer plus par le corps que par la parole.

Les situations menaient rapidement à des conflits physiques.

Cette observation avait déjà été faite par Mme Parageaud et M. Spatz dans un atelier théâtre avec la moitié de la classe des 4A.

Les relations homme/femme ou garçon/fille seraient-elles avant tout conflictuelles ?

Le fait d’accepter de faire équipe volontairement avec une personne du sexe opposé est rare à cet âge, même quand on aborde le thème de la mixité !

Enfin, la mise en scène symbolique des relations garçons/filles par ces jeux dramatiques a pu mettre à jour un certain nombre d’attitudes que nous avons intégrées par notre éducation et qui sont véhiculées par notre société : la passivité des filles dans certaines situations où les garçons s’imposent par force, le sentiment de possession des garçons vis à vis des filles dans une relation amoureuse, la difficulté de s’intéresser à ce qui semble réservé à l’autre sexe (ex : le maquillage)…

Les relations amicales entre garçons et filles semblent rares et difficiles à 13 ans.

Et avant ? Et après ?

Nos écoles sont mixtes mais finalement chacun reste de son côté !

La prise de conscience est la première étape du chemin…

Ensuite chacun est libre de reproduire ces pensées et attitudes… ou d’y résister !

Christine Dubocage

« J’ai trouvé cet atelier très sympa.

Les élèves ont profité de leur liberté de parole et se sont bien investis dans le sujet.

Bravo à eux. »


Marie Parageaud

 

Théâtre

 

 

 

 

 

Bilan des élèves

 

Voici les réponses au questionnaire des 4A.

 

LA MIXITE
Cet atelier a eu lieu pour la Semaine de la Mixité.
Mais au fait d’après-toi depuis quand les écoles sont-elles devenues mixtes en France ?
vers 1850/60 : 3           vers 1960/1970 :  17          vers 1980/90 : 3
Et les cours d’EPS en France ?
vers 1930 :  5                   vers 1960 : 9                     vers 1990 : 9

 

Qu’est-ce que la mixité apporte d’après toi au collège ?

« Elle construit l’égalité homme-femme ». « L’égalité entre tous. » « Des points de vue différents et l’égalité. » « La mixité apporte plus d’égalité. » « Une meilleure entente entre les filles et les garçons, pour être plus proches. » « Elle permet de ne pas avoir de différence d’enseignement, de ne pas se sentir différent par rapport à l’autre sexe, de se faire des amis garçons autant que des amies filles. »

« Elle apporte la confiance garçon-fille ». « Elle apporte des rencontres amicales et amoureuses. » « On partage la même chose. » « De travailler en groupe mixte comme dans le monde professionnel. » « Ca nous prépare pour plus tard : au travail il y aura des hommes et des femmes. » « Ca prouve que tout le monde est « égaux ». « De montrer que les filles sont aussi intelligentes que les garçons ! »

« Ca évite les discriminations. » « De l’amitié ». « Des couples. » « Une bonne entente entre filles et garçons. » « Des couples, des amitiés et des problèmes (ça met de l’ambiance !) » « Le partage. »

 

Qu’apporte la mixité en EPS ?

« De l’entraide. »(2 fois) « Du travail en groupe. » Ca permet de voir que l’on peut faire du sport de manière mixte. » « On peut tous faire les mêmes sports. » « Plus d’égalité et ça nous permet un choix plus large de sports. » « De ne plus différencier les équipes masculines et féminines. » « Nous les filles, nous sommes aussi fortes que les garçons ! » (2 fois) « Montrer qu’un sport n’est pas que pour les garçons (football) ou que pour les filles (danse) mais que tout le monde peut participer. » « On apprend à être avec des filles. » »Ca permet de constater que les filles ne sont pas forcément en-dessous des garçons. » « Il y a une différence de niveau qui entraîne une certaine entraide. » « De montrer que les niveaux sont équitables. »

 

Est-ce qu’elle (te) pose parfois des problèmes ?
oui : 6                       non : 17
Merci de préciser ta réponse :

Pour les oui, voici les réponses :

« Les profs de sport privilégient les garçons.  » « Les garçons sont un peu violents pour des sports comme le foot ou le basket. » « En EPS, ce sont souvent des sports brutaux (foot). » « Je suis un peu timide avec les filles. »  » Dans certains sports c’est gênant. » « Oui à cause des moqueries en EPS. »
L’ATELIER THEATRE
Est-ce que tu avais déjà pratiqué le théâtre avant ?
oui : 12                    non : 11
Si oui, dans quel cadre :
à l’école / au collège :  8                         en club :  2                                                                  autre : 3 (cours particuliers pour 1, sinon non précisé)

 

Comment envisageais-tu cet atelier?
Tu avais envie d’y participer :12
Pourquoi ?

« J’aime le théâtre. » (4 fois) « Je n’en avais jamais fait. » « J’avais envie de voir comment c’était. »  » C’est bien parce que ça nous apprend à maîtriser des émotions et à faire plus connaissance. » « Cela peut nous montrer quels préjugés nous avons les uns par rapport aux autres et nous pousser à se mettre à la place de l’autre. »  » J’aime jouer le jeu, ça m’a intéressé tout de suite. » « Je voulais voir ce qu’était vraiment le théâtre. » « Ca permet de découvrir autrement ses camarades. »

Tu n’avais pas envie d’y participer : 6

Pourquoi ?

« Parce que je n’avais pas apprécié la fois d’avant. » « Je n’en avais jamais fait. » « Je pensais que ça n’allait pas être bien. » « Je n’aime pas trop faire des sketchs et me donner en spectacle. » « J’avais peur de monter sur scène et le public l’avait vu. »  « Je n’aime pas le théâtre. »

Autre : 4

Pourquoi ?

« Je n’aime pas le théâtre mais je l’ai fait pour essayer. »  « J’appréhendais, ce n’est pas mon truc. » « J’avais peur et envie en même temps. » « J’avais envie mais je n’osais pas car je suis timide. »

 

Est-ce que l’atelier t’a plu :
oui : 23                                    non :   0

Pourquoi ?

« On a tous ri. » (6 fois) « C’était drôle et intéressant. » (3 fois) « On a pu se dévoiler (nos pensées). » « C’était une belle expérience. Les activités étaient nouvelles. » « Personne ne jugeait personne. » « On ne peut pas s’ennuyer et ça nous apprend des choses. » « Ca nous a permis de mieux nous connaître. » « On a appris beaucoup de choses. » « J’ai tout aimé. » « J’ai appris des choses sur la mixité. » « On était entre amies. » « On a pu découvrir un peu plus les garçons et on osait dire ce que l’on pense d’eux et inversement. » « Ca permet de découvrir autrement ses camarades. »

 

Qu’as-tu pensé des différentes étapes de l’atelier ?
L’exercice sur les prénoms et les intentions : Difficile (2 fois), Assez bizarre (1 fois), AB (4 fois) mais un peu dur (3 fois), un peu ennuyeux à la longue mais drôle au début (1 fois), B (4 fois) mais j’ai eu un peu peur (1 fois), trop bien (1 fois), super (1 fois), « Ca nous aide à être moins timide » (1 fois), « Ca fait décompresser » (1 fois), « ca nous a fait rire » (1 fois)
L’exercice de contact (on se pousse) : drôle (5 fois), « ca permet de se défouler et de montrer sa force (1 fois), « Bien » (1 fois), « sans plus » (4 fois), « je n’ai pas (trop) aimé » (2 fois), « Ca permet de se libérer » (1 fois), « Ca nous oblige à régler notre force » (1 fois), intéressant (2 fois), « sympathique, physique, pratique pour apprendre à coopérer » (1 fois) », « facile » (1 fois), « je préfère avec une fille » (1 fois)
La mise en scène du plus gros défaut par équipe :

« Les défauts étaient exagérés mais drôles » , « j’ai adoré la mise en scène », « je n’ai pas aimé », « c’était assez dur mais nous a fait montrer beaucoup de choses », « c’était super ! On a pu voir nos défauts. » « c’était super et très drôle de voir comment les autres nous voient » (4 fois), « Super, cette activité était ma préférée ».  « On a beaucoup ri avec les mises en scène des garçons. » « difficilme d’improviser mais génial tout de même », ‘le meilleur moment », « c’était étrange de jouer le rôle d’une fille », « trop bien », très drôle et intéressant (2 fois) , « Ca nous oblige à faire confiance à nos camarades », « Génial, ça m’a permis de jouer différentes émotions et personnes ».

 

Est-ce que l’atelier t’a paru difficile ?

oui :1                    non : 20                    moyen : 2

Merci de préciser ta réponse :

« Faire passer une émotion est difficile », « J’ai vite trouvé de l’inspiration « , « au début nous étions un peu timides, du coup c’était plus difficile », « c’était facile, on était entre amis », « Jouer le plus gros défaut était difficile ».

 

Est-ce que tu as trouvé que cela t’a permis de mieux connaître tes camarades ?

oui : 8                          non : 15
Merci de préciser ta réponse :

Pour oui :

« On pense des choses sur les autres qui ne sont pas vraies », « Ca permet de savoir ce que les élèves pensent des autres », « on a vu comment les autres nous voient », « les garçons voient ce que les filles pensent et c’est réciproque », « Ca permet de connaître la personnalité des autres », « On n’est plus aussi timides maintenant ».

 

Si on organise un autre atelier théâtre, que pourrait-on améliorer ?

« Il faudrait plus de temps » (4 fois), « Faire une vraie scène et créer une vraie histoire avec toute la classe », On pourrait améliorer les scénarios », « la concentration », « moins de timidité et plus d’enthousiasme (chez les élèves) ».

Autre remarque éventuelle :

« J’ai préféré la 1ère séance », « Merci c’était super », « Trop cool ! », « Finalement j’ai plus confiance en moi et je serai prête à refaire du théâtre ».

 

Un grand merci pour vos réponses détaillées et très intéressantes !

Christine Dubocage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sortie au cinéma Bel Air : Wadjda de AL-MANSOUR-Haifaa

Les élèves de 6B et 6D sont allés voir au cinéma Bel Air le film Wadjda le jeudi 28 mai dans le cadre du projet de la Semaine de la Mixité au Collège, accompagnés par Mme Parageaud, Mme Muller, Mme Heringer et M. Taquard.

Affiche Wadjda

 

 

Les élèves de 6B et 6D sont venus au CDI pour préparer cette sortie pendant 2 heures.

Ils ont travaillé par équipes mixtes de 2 élèves.

 

 

 

 

 

Vous pouvez consulter ici le projet de la sortie :

Fiche descriptive Recherche documentaire sur Wadjda

et le questionnaire préparatoire rempli par les élèves :

Recherche sur le film Wadjda

AL-MANSOUR-Haifaa-749x421

 

 

 

 

 

AL-MANSOUR-Haifaa, réalisatrice de Wadjda

 

Bilan des élèves

 

Les élèves ont été frappés par la condition féminine en Arabie Saoudite :

Un homme peut avoir plusieurs femmes, les femmes doivent être sans cesse cachées face au regard de l’homme, elles ne peuvent pas conduire, ni même faire de vélo.

Elles sont dans une relation de dépendance vis à vis des hommes.

Celles qui travaillent en dehors de leur maison sont mal vues.

Après la projection nous avons échangé avec les élèves sur l’évolution de la condition féminine en France.

Les lois actuelles sont dans certains cas assez récentes.

Nous avons échangé avec les élèves autour de quelques dates clés.

 

 

Le droit de porter un pantalon en France date de 2013 !

Avant une femme était considérée comme travestie par la loi.

A partir de 1800 une femme voulant mettre un pantalon devait en faire la demande à la Préfecture !

En 1892, il y a eu une dérogation quand une femme était à cheval ou à vélo !

Caricature_George_Sand_1848

 

 

 

 

 

 

 

Caricature de George Sand en pantalon, 1848

 

La femme comme personne autonome devant la loi

En 1804 : La femme est sous l’autorité de son mari après avoir été sous celle de ses parents.

Elle ne peut pas décider de divorcer par exemple.

En 1938 : Une femme a le droit de témoigner en justice

En 1944 : Les femmes peuvent être jury d’assises.

Aujourd’hui beaucoup de femmes sont magistrats en France :

« Bien qu’elles n’aient eu accès à ce corps de métier qu’en 1946, les femmes ont rapidement investi la profession et sont désormais majoritaires : elles représentent 80 % des diplômés de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) et près de 60 % des juges. »

(source : Le Monde)

Golden Lady Justice, Bruges, Belgium

 

 

 

 

 

L’éducation des filles

En 1863 :  Les écoles secondaires pour les filles sont crées.

En 1861 : Première femme bachelière.

En 1880 : L’enseignement secondaire est organisé pour les filles, mais elles n’apprennent pas les mêmes choses que les garçons.

En 1924 : L’enseignement secondaire est enfin le même pour les filles et les garçons !

En 1975 : les écoles sont mixtes

En 1990 : les cours d’EPS sont mixtes.

Fille garçon

 

 

 

 

 

 

Le travail et l’autonomie financière

En 1907 : La femme peut disposer de son salaire mais pas gérer ses autres biens.

En 1965 : Une femme peut ouvrir un compte en banque et exercer une profession sans l’autorisation de son mari.

En 1971 : La loi impose l’égalité salariale entre les hommes et les femmes pour un même travail.

Cette loi n’est à ce jour toujours pas respectée :

Actuellement il y a toujours 27 % d’écart salarial entre les hommes et les femmes à poste équivalent.

27 janvier 2011 : Promulgation de la loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle. Ce texte prévoit l’instauration progressive de quotas pour aller vers la féminisation des instances dirigeantes des grandes entreprises, ainsi qu’un système de sanctions financières en cas de non-respect.

(Source : vie-publique.fr)

Très peu de femmes sont chef d’entreprise en France.

Et il n’y en a aucune dans les entreprises du CAC 40 (les plus riches de France).

 

La sexualité et la contraception

En 1920 : La contraception est un délit pénal.

En 1942 : L’avortement est considéré comme un crime contre l’Etat, il est passible de la peine de mort.

En 1975 : La loi Veil autorise l’IVG (Interuption Volontaire de Grossesse)

VEIL

 

 

 

 

 

 

 

Simone Veil qui a porté la loi sur l’IVG le 17 janvier 1975

 

L’autorité parentale et la sphère familiale

En 1970 : La mère devient l’égale du père au niveau de l’autorité parentale.

Cependant le travail domestique est toujours effectué pour les 2/3 par les femmes !

 

La politique

En 1945 : Le droit de vote est accordé des femmes en France.

Avant on pensait que  « les devoirs de mère et d’épouse seraient incompatibles avec l’exercice du droit de vote ».

(Source : France.fr)

Par comparaison :

« En 1893 : Octroi du droit de vote aux femmes en Nouvelle-Zélande, premier pays au monde à l’accorder ; la Grande-Bretagne (pour les femmes de plus de 30 ans jusqu’en 1928) , la Suède et l’Allemagne l’accordent en 1918, le Canada et les Pays-Bas en 1919, les États-Unis en 1920 (quelques États l’avaient déjà adopté avant ). »

(Source : vie-publique.fr)

 

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En 2000 : La loi de la parité en politique

Mais cette parité n’existe pas encore en réalité.

« Dans les conseils généraux, les résultats sont pour l’instant décevants (12,9 % des conseillers généraux sont des femmes au 31 décembre 2010).

À l’échelon national, on ne compte encore que 18,5 % de femmes à l’Assemblée nationale et 21,8 % au Sénat. »

(Source : vie-publique.fr)

 

Bilan des professeurs

« Les élèves ont découvert des modes de vie différents et la place des femmes dans ce pays musulman. Ils ont été surpris par certaines règles et touchés par la persévérance de la petite fille. »
Mme Parageaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier danse pour les 4eE dans le cadre de la Semaine de la mixité au collège

M. Rosario Lanzafame, professeur de danse au Centre Bel Air et à l’AFSCO à Mulhouse, est venu le mardi 26 mai en cours d’EPS.

M. Monnier et Mme Dubocage ont également participé à cet atelier danse.

L’objectif était de faire découvrir deux danses de couple dans le carde de la semaine de la mixité : le rock et la salsa.

Voici quelques photos de cette animation.

Atelier danse1

 

 

 

Après un échauffement de madison,

les élèves ont appris le pas de base du rock ainsi que celui de la salsa.

 

Atelier danse5  Atelier danse3 Atelier danse2

 

 

 

 

 

 

 

Pas si facile de garder le rythme et de faire tourner sa cavalière !

Atelier danse6 Atelier danse7 Atelier danse7 Atelier danse8

 

 

 

 

 

Finalement tout le monde y arrive… même ceux qui n’ont jamais fait de danse.

 

 

 

 

Tout le monde finit par s’amuser.

 

 

 

 

A la fin de la salsa, on fait une grande roue.

 

 

Roue salsa

 

Merci à Rosario Lanzafame pour ce bon moment partagé !

 

Merci aussi aux 4e E qui ont bien joué le jeu !

 

Voici leur avis sur cet atelier

 

Ils ont répondu au questionnaire suivant :

Bilan de l’atelier danse

 

Voici les réponses :

 

LA MIXITE

Mais au fait d’après-toi depuis quand les écoles sont-elles devenues mixtes en France ?
vers 1850/60 : 2                    vers 1960/1970 : 13                        vers 1980/90 : 2

La bonne réponse était la 2e.

C’est la loi Haby qui impose la mixité dans les écoles en 1975 !

 

Et les cours d’EPS en France ?
vers 1930 : 6                                 vers 1960 : 6                                   vers 1990 : 5

La bonne réponse était la 3e.

Les résistances étaient fortes pour que les cours d’EPS soient mixtes.

 

Qu’est-ce que la mixité apporte d’après toi au collège ?

« Il faut travailler la mixité sinon on ne se mélange pas ».

« Le fait de pouvoir se mélanger sans gêne, d’avoir des amitiés avec des filles et des garçons pour chacun et chacune. »

« On peut apprendre à se connaître ». « Ca permet de ne pas avoir peur d’aller vers les autres. »

« Ca permet d’aller vers l’égalité entre les hommes et les femmes. »

« On peut former des couples mais aussi être amis entre filles et garçons ».

« Ca évite certains stéréotypes et favorise la mixité dans le futur. »

« Rien ! »

« Plus d’égalité ! »

« La mixité nous sert à nous voir égaux. On est tous dans la même classe et on apprend tous la même chose ! »

« L’amitié entre les filles et les garçons. »

« Ca permet de construire l’égalité homme femme dans les métiers, les loisirs et l’apprentissage. »

 

Qu’apporte la mixité en EPS ?

« Ca permet un travail d’équipe entre les filles et les garçons. »

« Rien ! »

« Cela apprend à être moins timide. »

« Des niveaux différents ». « Des activités diverses. »

« Elle montre que les filles peuvent être aussi douées que les garçons, ça diminue le sexisme. »

« Ca permet de faire des binômes mixtes. »

« Ca permet de pratiquer un sport avec le sexe opposé. »

« Elle sert à nous montrer que les garçons ne sont pas forcément meilleurs que les filles. »

 

 

Est-ce qu’elle (te) pose parfois des problèmes ?
oui : 3                              non : 14
Merci de préciser ta réponse :

« Je suis timide avec les filles. »

« Je n’ai jamais été gênée par la présence des garçons : pour danser, par amitié ou juste pour leur parler. »

« Les garçons pensent que les filles ne sont pas capables de faire ce qu’ils font. »

« C’est bien qu’il y ait des garçons et des filles, l’ambiance ne serait pas la même. »

« Parce que je m’entends bien avec les garçons et les filles. »

« Ca ne me dérange pas d’être avec un garçon ou une fille quand on doit se mettre par deux. »

« Ca peut poser des problèmes : par exemple si on fait du foot, les garçons le pratique plus et nous sommes donc plus faibles. C’est injuste. La danse c’est l’inverse pour les garçons. »

 

L’atelier danse
Est-ce que tu avais déjà pratiqué la danse avant ?

oui : filles : 10                        garçon : 0

non : filles : 2                       garçons : 4
Si oui, quel style de danse :

comédie musicale (3), danse moderne (3) et de salon(1), modern’jazz (4), hip hop(1), classique(1), reggae dancehall(1), contemporaine (1), street jazz (1).

Est-ce que tu avais déjà pratiqué la danse de couple avant ?
oui : 4                                      non: 13
Si oui :
en cours :   1               en soirée :     2                autre : 1  à un mariage

Est-ce que l’atelier t’a plu :
oui :  15  (filles et garçons)                          non : 2 (garçons)
Pourquoi ?

« Parce que c’est en couple. »

« J’ai dansé avec un beau garçon et c’était cool ! »

« Je connaissais déjà alors je me suis ennuyée ».

« Ca m’a permis de connaître 2 autres styles de danses qui ne sont plus très dansées par notre génération. »

« On s’est amusé. »

« Ca change des séances de sport ! » (3)

« C’est drôle. » (3)

« Ca m’a fait découvrir un autre sport. »

« J’ai trouvé ça sympa. »(2) »

« Parce que l’on a pu découvrir la danse en couple ».

« Cet atelier nous a permis de découvrir cette activité que la majorité des élèves n’avaient jamais faite. »

 

 

Quelle danse as-tu préférée ?
le rock :  8              la salsa :  8                                  autre réponse : le madison (1) ; les 2 (1)

Est-ce que l’atelier t’a paru difficile ?
oui : 2                   non : 15
Merci de préciser ta réponse :

« Parfois je perdais mes pas. »

« Tout était très bien expliqué. »
« Parfois ça allait trop vite pour moi. »

« Les pas étaient simples. »

« Je connaissais déjà les passes. »

 

Est-ce que tu as trouvé que cela t’a permis de mieux connaître tes camarades ?
oui : 8                     non : 9
Merci de préciser ta réponse :

« Oui, certaines personnes. »

« Par rapport à d’habitude, on a pu être ensemble sans qu’il y ait de complexe envers un garçon ou une fille. »

« J’ai découvert un autre côté de leur personnalité. »

« Surtout les garçons car je ne leur ai jamais vraiment parlé. »

 

Si on organise un autre atelier danse, que pourrait-on améliorer ?

« On pourrait plus approfondir les pas. »

« La salsa parce que l’on a eu plus de mal pour les pas de danse. »

« Faire une danse complète et pas que des pas. »

« Compliquer ou changer un peu les pas. »

« Faire plus de salsa. »

« Avoir plus de temps pour la salsa car on a fait plus de rock. »

 

Merci pour votre participation à cette petite enquête bilan.

 

Article et synthèse de Christine Dubocage

Roue salsa 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier BD d’Etienne Gendrin avec les 6eC au CDI

Etienne Gendrin est illustrateur et auteur de BD.

Il est venu animer un atelier BD auprès des 6eC le 27 mai 2015 toute la matinée dans le cadre de la semaine de la mixité au collège.

L’objectif était de réaliser une BD sur l’égalité, les relations garçon/fille et la mixité.

Etienne GendrinMais qui est-il ?

« J’ai étudié la Bande Dessinée à Bruxelles, suivi une formation pour adulte en Web Design, puis travaillé un court instant dans la presse agricole, comme maquettiste, obtenu une licence en Arts Plastiques et un Diplôme Universitaire en cinéma et Audiovisuel (DUCAV) à Strasbourg. »

« Depuis 2004, j’exerce la profession d’illustrateur-graphiste. Je fais notamment du dessin de presse et de la vulgarisation technique en images. Et quand j’ai un peu de temps à moi, je mène des projets de bande dessinée. »

Il a (co)écrit 5 livres pour l’instant.

Les voici :

Comment nourrir un régimentJeux pour habiter autrement la planèteDroit d'asileAgis ta terreMon imagier alsacien

 

 

 

 

 

 

 

 

Les élèves de 6C ont travaillé au CDI en cours de français avec M. Specklin pendant deux heures avant l’atelier.

Les équipes étaient des binômes mixtes (sauf une équipe de 3 garçons car il y a plus de garçons que de filles en 6C).

 

Pendant la 1ère heure, ils ont réfléchi aux personnages et à l’idée de départ pour un scénario.

Voici le travail préparatoire de chaque équipe :

Préparation de l’atelier BD

 

Nous avons ensuite envoyé les premières pistes à Etienne Gendrin :

Recherches sur les personnages et débuts de scénarios 6C

Projets de scénarios de BD 6C

A partir de cela, Etienne Gendrin a créé deux personnages pour notre BD : Marie-Clémence et Félix.

Marie Clémence et Félix

 

 

 

 

 

 

 

Lors d’une deuxième heure au CDI, les équipes ont rédigé leur scénario découpé en 6 parties : les 6 futures vignettes de la planche de l’équipe.

Scenario Lana et Malo Scenario Camille et Mathéo V Scenario Charlotte et Hugo Scenario Arthur et Julie Scenario Marc et Lauryne Scenario Arthur et Vanina Scenario Leila et Fabian Scenario Gabriela et Thibault Scenario 2e version Mattéo et Léa Scenario Dylan et Benoît

 

Lors de l’atelier, Etienne Gendrin a commencé par expliquer les différentes étapes de la réalisation de la BD.

Il a expliqué le sens de lecture des bulles et des vignettes dans la planche.

Il a également donné des exemples au tableau de tailles de vignettes variables en fonction de ce que l’on souhaite représenter.

Chaque équipe a ensuite dû définir la taille des 6 vignettes de sa planche.

Etape 1 découpage

 

 

 

 

 

 

C’était l’étape du découpage.

Dans chaque vignette il a fallu dessiner les silhouettes des personnages grossièrement et placer les bulles des dialogues.

crayonné personnage

 

 

 

 

 

M. Spatz a complété les indications en précisant qu’il fallait essayer de varier l’échelle des plans.

Etape 1 découpage suite

 

Echelle des plans

 

 

 

 

  • Plan général
  • Plan d’ensemble
  • Plan moyen
  • Plan américain
  • Gros plan
  • Très gros plan

Enfin toute la planche a été dessinée au crayon. C’est ce que l’on appelle le crayonné.

Crayonné suite

 

 

 

 

 

Exemple de crayonné

 

 

 

 

 

 

 

Etape 1 découpage suite2

 

 

 

 

Exemple crayonné 2

 

 

 

 

 

Pour finir le crayonné a été décalqué au feutre noir sur les fenêtre du CDI pour réaliser la planche définitive.

Calque

 

 

 

 

 

 

 

Calque2

 

 

 

 

 

 

 

Calque3

 

 

 

 

Calque4

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière étape : certains groupes ont eu le temps de commencer à mettre des couleurs.

Couleurs

 

 

 

 

 

 

 

Couleurs

 

 

 

 

 

Couleurs 2

 

 

 

 

 

Couleurs 3

 

 

 

 

 

Couleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez lire les BD des 6C en ligne en cliquant ici.

 

Christine Dubocage

 

Haut-Rhin propre au collège d’Illfurth

Des élèves du collège ont participé comme chaque année à l’opération organisée par le Conseil Général du Haut-Rhin :  Haut-Rhin propre.

C’était le vendredi 11 avril.

Voici quelques photos de cette action de nettoyage des alentours du collège ainsi que des bords du canal et de l’Ill.

Les 6eD  ont en particulier mis toute leur énergie à ramasser un grand nombre de déchets pendant leur cour d’EPS.

Ils étaient accompagnés par  Mme Parageaud, Mme Kuttler et Mme Dubocage.

Un grand merci à eux !

Pour voir les photos, vous pouvez cliquer ici !

Haut Rhin propre

 

 

 

Eclipse du 20 mars 2015

Une éclipse partielle du soleil sera visible en France métropolitaine ce vendredi 20 mars matin entre 9h et 12h, si les conditions météorologiques le permettent. Le maximum d’obscuration (environ 80%) est prévu vers 10h30 sur l’axe Brest-Lille.
Comme vous le savez, l’observation à l’oeil nu ou sans lunettes spéciales peut provoquer de lésions graves et irréversibles des yeux.

Parc contre le site du CNRS permettra de suivre l’éclipse en direct sur Internet : http://www.dailymotion.com/eclipse-20-mars-2015-CNRS.

Eclipse de soleil

 

 

 

 

 

Voici une carte de France précisant les heures et le pourcentage d’obscuration  : chez nous 10h33 et 72 .

Voici une petite BD géniale mise par M. Abramatic sur le réseau informatique du collège.

bd-eclipse-2015-lepithec

 

Les réponses des correspondants sénégalais aux 5eD et aux 5eC

Vous pouvez découvrir ici ce que les élèves de 5A au Sénégal ont rédigé en réponse aux questions des élèves de 5D de notre collège.

 

Ils expliquent dans quelles conditions ils travaillent, ce qu’ils mangent, leurs horaires, comment ils viennent au collège, d’où vient le nom du collège Malick Sy, comment est leur emploi du temps en classe de 5e.

Ils présentent leur ville, les établissements scolaires de Thiès, comment s’appellent les arbres qu’on y trouve…

 

LE-CAILCEDRAT

  • Le caïlcédrat, Khaya senegalensis, est le nom d’une espèce d’arbre de la famille des Méliacées qui est également appelé acajou du Sénégal.

 

 

 

 

 

Enfin ils nous envoient de nouvelles questions pour pousser un peu plus loin la découverte… !

 

Réponses et questions pour les 5D

Enveloppe du Sénégal

 

 

 

 

 

Les élèves de 5B du collège Malick Sy ont répondu à nos élèves de 5C.

Ils ont répondu à leurs interrogations au sujet de la vie quotidienne au Sénégal : comment ils s’habillent, comment sont leurs maisons, qui a des portables, à quel âge on peut se marier, qui a l’eau courante, quels sont les animaux domestiques, les jours feriés… Ils ont aussi expliqué comment est la nature près de Thiès, quels sont les loisirs des collégiens sénégalais et ont donné des informations sur leur pays, leur région et leur collège.

thies

 

 

 

 

 

Ils ont à leur tour rédigé une liste de questions pour les collégiens de 5eC.

 

Réponses et questions pour les 5C

 

Bonne lecture à tous !

 

Le prochain envoi est fixé au 13 mars.

 

Christine Dubocage