Souvenirs de Vendée (5ème A)

Au retour du voyage en Vendée, les élèves de 5ème A et D ont eu à rédiger un récit de chevalerie ayant

pour cadre les lieux qu’ils ont visité (le château de Talmont Saint Hilaire) et les personnes, réelles ou

fictives, qu’ils ont rencontrées (les animateurs, le terrible chevalier Guillaume le Chauve ou encore la

duchesse Aliénor d’Aquitaine). Voici quelques uns des récits les plus inspirés des 5èmes A.

 

« Galopant vers le château, Cédric, le preux et beau chevalier, partit délivrerla princesse Amélie.

Devant le château de Guillaume le Chauve, Cédric dégaina son épée et entra àl’intérieur. L’énorme pont-levis du château était ouvert car le maléfique. Guillaume le Chauve l’attendait de pied ferme.

Guillaume le Chauve était beaucoup plus grand que Cédric et certains disaient que c’était le plus gros seigneur de tout le Royaume. Il avait une épée tellement grande qu’aucun fourreau n’était assez long pour elle. Guillaume le Chauve regardait Cédric avec son horrible regard: il avait des petits yeux très sombres et une grande barbe qui lui couvrait la bouche. Cédric annonça alors:

« Guillaume le Chauve, libère la princesse Amélie!

-Jamais, cria-t-il, la princesse Amélie deviendra ma femme,pars, si tu ne veux pas mourir!

-Je ne partirai pas sans la princesse Amélie, déclara Cédric, je donnerai ma vie pour elle.

-Alors tu mourras! » cracha le cruel Guillaume le Chauve.

Les deux chevaliers s’élancèrent alors dans un combat si redoutable, que l’on entendait leurs épées s’entrechoquer dans toute la ville. Mais le vicieux Guillaume le Chauve donna un violent coup d’épée dans le bras de Cédric. En utilisant ses dernières forces et son courage, Cédric, d’un grand coup d’épée, trancha l’armure de son ennemi et le tua d’un coup. Puis, en compressant son bras pour arrêter l’hémorragie, le beau et puissant chevalier monta lentement les longs escaliers du donjon. Le château était maintenant désert car tous les hommes de Guillaume le Chauve avaient lâchement fui. Quand Amélie vit son sauveur arriver, elle se jeta dans ses grands bras musclés.

Quelques mois plus tard, Cédric et Amélie se marièrent et eurent une fille aussi belle qu’Amélie et aussi courageuse que Cédric. »

Carole MISSLIN, 5ème A

 

 » Guillaume le Chauve avait emprisonné la princesse Aliénor, mais le courageux chevalier Cédric arrivait à son secours.

« Guillaume le Chauve, laissez-moi sortir, s’il vous plaît, je ne vous en voudrais point! supplia la belle Aliénor.

-Ne discutez pas ma chère Dame, répondit Guillaume le Chauve, je vous garderai prisonnière autant de temps qu’il le faudra, même… »

Le seigneur se fit interpeller par la trompette qui indiquait que l’ennemi était en vue, celui-ci courut à la fenêtre; en effet il vit des chevaux: sur l’un d’eux se trouvait Cédric, le preux et beau chevalier d’Aliénor.

Guillaume le Chauve, aussi furieux que chauve, descendit comme un éclair dans la haute cour, laissant la princesse croupir tout en haut du donjon. Arrivant en bas, le geôlier d’Aliénor fit seller son cheval, sauta dans sa cotte de mailles et partit protéger son honneur.

Cédric, quant à lui, avançait droit dans la gueule du loup, avec une seule idée en tête: sauver sa Dame. Ce dernier vit l’horrible monstre qu’était Guillaume le Chauve, au début le chevalier courtois fut intimidé. Le maître du château était grand, fort, musclé, il avait une grande barbe, des yeux bruns et il n’avait plus de dents. Il comprit enfin pourquoi on l’appelait « le Chauve ».

Ce fut à ce moment-là que la bataille commença. Du haut de son donjon Aliénor entendit les épées se toucher et les hommes crier, la bataille devait être impressionnante. Cédric put s’éclipser et aller délivrer la princesse, malheureusement quelques hommes se trouvaient encore dans la cour, celui-ci les embrocha les uns après les autres. Puis il monta au donjon pour délivrer la merveilleuse princesse, par malheur le seigneur du château l’avait vu monter et décida de mettre le feu à son habitation. Quand Cédric arriva en haut, la Dame s’exclama:

« Mon beau chevalier, que vous êtes preux de venir me secourir!

-Il faut nous dépêcher, ma dame, » lui répondit le chevalier.

Aprês sa libération, la princesse s’écria:

« Mais quelle odeur désagréable! »

Le chevalier qui l’avait aussi sentie se tourna vers la fenêtre, en effet des flammes s’échappaient du toit de la chapelle.

« Vite, dépêchez-vous ma Dame à moins que vous ne vouliez périr brûlée vive, s’écria Cédric, l’escalier n’est point en flammes nous passerons par là! »

Les deux amis descendirent du donjon, mais en arrivant en bas, le seigneur du château les attendait.

« Eh bien, vous ne pensiez quand même pas partir sans me dire au revoir, » déclara Guillaume le Chauve.

Celui-ci attrapa son épée et commença à se battre contre le chevalier, la Dame vit de ses yeux son courage.

Après quelques minutes de combat, Cédric enfonça la pointe de son épée dans la jambe du seigneur, ce dernier s’effondra.

« Pitié, ne me laissez point mourir ici! » supplia Guillaume le Chauve.

Mais le chevalier emmena loin du château enflammé et laissa celle-ci monter son cheval. Pour le remercier, la Dame lui offrit un baiser sur la joue. »

WECKERLE Elodie, 5ème A

« Devant le château de Talmont Saint Hilaire, je m’arrêtai et remis mes armes en place. Jusque là je n’étais qu’un simple chevalier mais ma vie allait changer. En arrivant dans la basse cour, Guillaume le Chauve m’attendait, il me questionna:

« Que viens-tu faire ici? et qui es-tu?

-Je suis le chevalier Antoine et je suis ici pour délivrer la princesse Aliénor!

-Tu penses vraiment que toi, pauvre chevalier, peux combattre contre moi?

-J’y mettrai tout ce que je peux, même ma vie!

-C’est ce que l’on verra! » gronda-t-il.

Il ne me faisait pas peur avec sa grande cape et sa gigantesque épée. Il devait n’avoir pas plus de deux cheveux sur la tête. Son premier coup d’épée fut d’une force redoutable, j’eus juste le temps de l’éviter et de courir me réfugier dans le château alors que Guillaume avait coincé son épée dans la cour du château. J’en profitai pour monter au sommet du donjon bientôt rattrapé par ce dernier qui ne voulait en aucun cas me laisser Aliénor. Quand j’arrivai en haut, je découvris la vue du château qui était magnifique, dans l’eau des douves je vis plein d’espèces de poissons qui vivaient là tranquillement. Guillaume arriva auprès de moi, nos épées se touchèrent une vingtaine de fois.

Pendant les deux minutes qui suivirent aucun coup d’épée ne fut porté, le temps que tous les deux nous reprenions notre souffle. D’un coup, il me déclara:

« Tu n’es qu’un simple chevalier, tu es peut-être plus beau que moi, et tu as de longs cheveux, mais jamais tu ne pourras me battre! Je te le demande une fois et ce sera la dernière, si tu abandonnes maintenant je te laisserai partir sans danger, alors que si tu veux te battre encore que tu t’en sortes ou pas, je te tuerai!

-Je me battrai pour Aliénor, jusqu’à en mourir! dis-je, convaincu.

-Tu es convaincu et courageux c’est bien mais il en faudra plus! » cria-t-il.

A ce moment-là je lui envoyai mon épée qui lui arriva en plein dans la jambe, et partis en courant essayer de trouver la magnifique princesse, qui se trouvait dans les appartements, enfermée dans une chambre. Mais Guillaume gronda derrière moi:

« Tu croyais t’être débarrassé de moi mais je ne suis pas si facile à avoir! »

Il me jeta un dernier coup d’épée qui me rata et cassa la serrure de la porte, ce qui délivra Aliénor. Je lui portai un coup d’épée dans le ventre, ce qui le fit tomber à terre, alors qu’Aliénor tomba dans mes bras et m’embrassa, elle me déclara alors:

« Oh Antoine vous êtes un chevalier sans peur, sans reproche, courtois et surtout très élégant.

-Arrêtez Aliénor, je n’ai fait que mon devoir!

-Non ce n’est pas vrai, aucun autre chevalier ne l’aurait fait! Je vous aime, Antoine.

-Je vous aime aussi, mais je ne peux point vous aimer plus que ces mots, ma blessure s’est infectée et je mais sûrement en mourir…

-Je ne vous laisserai jamais mourir! Jamais! » chuchota-t-elle.

Quelques années plus tard quand Antoine fut rétabli de ses blessures, ils se marièrent et eurent trois enfants. »

PFLIEGER Amélie, 5ème A

 Sources des images:  http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://lorl.free.fr/Image38.gif&sa=X&ei=lQTbT8T1FKnK0QWJ34iLCw&ved=0CA4Q8wc&usg=AFQjCNEJ8E2vdMopFJcjsDnuSHGwVf0GUQ

http://www.jedecouvrelafrance.com/f-501.vendee-chateau-talmont.html