ERMISSE Eléonore 3B
Introduction!
Le métier d’infirmière :
Définition :
Personne qualifiée qui s’occupe des malades, les soigne, soit sous la direction d’un médecin dans un dispensaire, une clinique, un hôpital, soit en appliquant des prescriptions médicales à domicile.
Les raisons du choix de ce métier :
Le métier m’a depuis toujours attirée, j’ai effectué deux stages avec des professionnels dans ce domaine où j’ai pu voir clairement dans ce métier qui me plait fondamentalement. J’adore le contact avec les gens, l’altruisme et le paramédical me plait beaucoup. C’est un rêve de petite fille pour moi que de devenir infirmière.
Les grandes parties du dossier :
1) DESCRIPTION DU METIER
2) FORMATION POUR ACCEDER A CE METIER
3) APTITUDES
4) DEBOUCHES
5) INTERVIEW
6) CONCLUSION
Très bonne lecture!
Le métier d’infirmière :
1) Les principales tâches réalisées par l’infirmière sont d’évaluer l’état de santé d’une personne, concevoir et définir des projets de soins, les prodiguer et les évaluer, et enfin de mettre en œuvre des traitements prescrits par des médecins ou spécialistes. Des tâches vraiment variées et qui ne se répètent jamais.
Le principal matériel utilisé par l’infirmière est tout ce qui concerne le soin, c’est-à-dire le matériel médical (tensiomètre, stéthoscope…)
L’infirmière peut travailler en hôpital, centre de soins, écoles, maisons de retraite, au sein d’une armée, ou en cabinet. Elle travaille avec une équipe de médecins, aides-soignants, puéricultrices, kinésithérapeutes…
- Les horaires du métier sont très divers selon les services. Par exemple une infirmière travaillant au sein d’un hôpital travaillera en équipe et aura des horaires en fonction des roulements d’équipes du matin, de l’après-midi ou du soir, horaires pouvant aller jusqu’à 12 heures consécutives pour les personnes voulant faire des gardes. Une personne en cabinet, c’est-à-dire travaillant en libéral aura des horaires plus fixes et gèrera son planning.
Le salaire d’un infirmier est d’environ 1500 euros net par mois mais peut varier selon les services, les primes, les lieux d’exercices et les échelons d’ancienneté et de responsabilité.
L’infirmière est souvent confrontée à de nombreux risques professionnels et psychologiques : notamment du fait de sa proximité avec les malades, mais aussi pour sa propre santé, les lombalgies sont fréquentes dues à la manipulation de patients alités ; et enfin un planning souvent stressant et chargé.
Les principales contraintes sont : le problème de la résistance à la fatigue et aux émotions, savoir différencier vie privée et professionnelle, résistance au stress dans les situations d’urgence parfois difficiles, et enfin des horaires épuisants.
2) Avant d’accéder au métier d’infirmière, il faut tout d’abord être titulaire d’un Baccalauréat (toutes séries) et réussir le concours d’entrée à l’école d’infirmière (IFSI : institut de formation en soins infirmiers). Apres l’admission, on est donc élève à l’école d’infirmière pendant lesquelles s’enchaineront stages pratiques et cours théoriques. A l’issue de ces trois d’année le fameux d’diplôme d’Etat est composé d’une épreuve écrite, un test d’aptitude et enfin une épreuve orale.
3) Les principales aptitudes nécessaires sont la résistance physique, une certaine habilité manuelle, (prise de sang, pose de cathéters…) l’esprit d’initiative et enfin la volonté d’aider autrui.
Il faut bien entendu ajouter à tout cela l’ouverture d’esprit, l’acceptation de la mort, la patience, la compassion, l’intégrité, l’humanisme et la discrétion.
4) Nous pouvons évoluer en devenant infirmière anesthésiste ou en bloc opératoire ou travailler en libéral après deux ans d’exercice en hôpital. Après cinq ans de pratique il est possible de devenir cadre infirmier et ainsi diriger une équipe.
L’interview d’un infirmier !
Anthony ERMISSE : Infirmier en service de réanimation polyvalente à l’hôpital Pasteur à Cherbourg.
Quelques questions !
- Depuis quand travaillez-vous en réanimation ?
- Je travaille en Réanimation Polyvalente depuis trois ans.
- Quelles sont les principales tâches réalisées dans ce service ?
- Mes tâches consistent principalement à évaluer, surveiller les paramètres vitaux des patients et administrer leurs traitements. J’évalue leur douleur physique et psychologique et prend en charge la famille si cela est nécessaire. Je travaille en collaboration avec une équipe de médecins et d’autres personnels paramédicaux comme le kinésithérapeute, l’ergothérapeute etc…
- Quels sont vos horaires ?
- Mon temps de travail journalier est de 12 heures de jour ou de nuit, les week- end et jours fériés. C’est un aspect à ne pas négliger lorsque l’on envisage ce type de métier.
- Comment arrivez-vous à différencier vie professionnelle et vie privée ?
- Il est difficile de différencier vie privée et vie professionnelle : c’est pourtant primordial. Nous apprenons pendant notre formation des techniques qui te permettent de te construire un ‘’mur intérieur’’ afin de te protéger des difficultés, de la douleur que tout être pourrait ressentir dans ces situations. Il est plus ou moins efficace suivant ton vécu, ton état d’esprit mais jamais totalement hermétique. Toutes ces situations difficiles jouent inconsciemment sur ta vie personnelle.
- Comment arrivez-vous à gérer le stress du métier au quotidien ?
- Pour ce qui est du stress et de la pression dans ce type de service : ils sont omniprésents. Il est donc très important que le stress soit ton allié, si tu te fais dépasser par ce sentiment tu ne travailles plus en sécurité pour toi et ton patient. Il est donc primordial de pouvoir t’appuyer sur une équipe, de dialoguer pour évacuer la pression et ne pas rapporter à la maison les angoisses du travail qui pourraient être un poids pour ton entourage.
- Que vous apporte le métier au quotidien ?
- C’est un métier très enrichissant humainement, apporter ton soutien à une personne en difficulté, la soutenir te grandit énormément.
- Et enfin, comment qualifieriez-vous l’équipe avec qui vous travaillez ?
- Il est nécessaire d’être bien intégré à ton équipe, j’ai la chance d’avoir des collègues de différentes cultures et pensées philosophiques avec qui je peux avoir des discussions qui nous permettent d’avoir une autre vision des choses et de se sentir soutenu dans les moments difficiles de notre métier.
Conclusion!
Après de nombreux questionnements, mon choix de départ reste entier : le métier d’infirmière est à mes yeux plus que jamais, un métier que je rêverais d’exercer pour le côté paramédical qui me plait depuis toujours. J’ai à cœur d’établir ce lien très particulier qu’entretient l’infirmière avec le patient. Rassurer la famille, savoir être à l’écoute et trouver les mots justes, me parlent fondamentalement.
Comme l’a finalement très bien résumé Anthony ERMISSE (infirmier en réanimation) : « apporter son soutien à une personne, fait grandir énormément. » Je suis optimiste et déterminée à l’idée d’un jour pouvoir en faire mon métier !
ERMISSE Eléonore 3B!
Sources :
- http://www.infirmiers.com/profession-infirmiere/presentation/profession-infirmiere-les-salaires.html
- http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-biologique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=129&dossid=242
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_hospitalier_public_du_Cotentin
- http://www.uninfirmier.fr/wp-content/uploads/2013/07/reconversion-infirmiere.jpg